De l'école à l'entreprise : les matières utiles

Le 13 novembre 2005

Quand j’étais lycéen puis étudiant, je me demandais souvent à quoi pourraient bien me servir toutes ces matières que j’étudiais. Aujourd’hui, 10 ans après mon entrée dans la vie active, j’ai le recul nécessaire pour faire le point sur les matières qui me sont utiles dans ma vie professionnelles, parmi celles que j’ai étudiées. Voici donc les matières classées par ordre d’importance décroissante :

1. Français : savoir écrire correctement et sans faire une faute par mot, c’est primordial. Ca paraît idiot de rappeler ça, mais pas tant que ça quand je vois les mails et CV bourrés de fautes d’orthographe qui me parviennent quotidiennement. Que faire pour s’améliorer en français ? Lire, lire, lire, et lire encore !!! Et tenir un blog, tiens ! 🙂

2. Anglais : savoir se débrouiller en anglais, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral devient de plus en plus important aujourd’hui, comme dans tous les métiers liés aux TIC. A l’inverse, ne pas maîtriser la langue de Shakespeare est aujourd’hui un handicap lourd dans une carrière. J’avais pour ma part un niveau honnête en anglais quand j’étais étudiant, mais j’ignorais à l’époque que j’étais encore loin d’un niveau idéal pour pratiquer l’anglais (notamment avec les américains qui parlent vite) sans que son usage soit un frein à la communication… Je continue à travailler cet aspect très régulièrement par la lecture de magazines US (Time Magazine, The Economist) ou le visionnage de films en V.O…

3. Informatique : parmi les matières informatiques que j’ai étudiées pendant mon BTS et mon Master, ce qui me sert aujourd’hui c’est l’algorithmie (l’art de programmer) pour mieux comprendre les grands mécanismes de fonctionnement des programmes développés à L’Odyssée Interactive. Ce qui me sert encore plus, c’est l’analyse (aussi pompeusement appelée "méthodologie des systèmes d’informations") qui m’a permis d’acquérir une rigueur intéressante notamment pour définir les spécifications d’un programme… Même si je ne les applique pas concrètement, les matières informatiques étudiées me permettent d’avoir une culture générale technique, ce qui n’est pas nuisible dans les TIC 🙂

4. Comptabilité/gestion : je *détestais* la compta pendant mes études. Mais aujourd’hui, je suis bien content d’avoir des connaissances de base me permettant de discuter et de comprendre les deux personnes qui travaillent sur la comptabilité de L’Odyssée Interactive… Et puis, savoir lire un compte de résultat ou une balance, ça ne peut pas nuire à un chef d’entreprise 🙂

5. Mathématiques : bon les maths que j’utilise quotidiennement, ce sont plutôt des maths de niveau collège, au mieux lycée… Opérations de bases sous Excel, quelques statistiques… Le calcul mental est utile aussi. En tout cas, ce sont des choses basiques qui me servent au quotidien. Plus que de savoir résoudre une intégrale, ce qui me sert, c’est par exemple de savoir estimer à l’oral et à la louche un prix de vente (sans dire une énormité à mon interlocuteur et sans devoir ouvrir Excel ou sortir la calculette)… Malheureusement, dans l’enseignement, souvent ce qui compte c’est d’obtenir le résultat *exact* et d’appliquer précisément la méthode indiquée par le prof. Dans la vie réelle, ce qui compte c’est d’avoir le résultat ! Même une approximation ! Et le plus vite possible, peu importe la méthode ou la précision de la réponse. Je me suis un peu faché avec les maths dans mes années lycée (bac ES et non pas S), mais ça tombe bien car ce n’est pas ce qui me sert dans la vie de tous les jours. 🙂

6. Economie/Droit : Le fait d’avoir un background économique, même light, (macro-économie pour la culture générale, économie d’entreprise pour le quotidien, un minimum de droit) m’évite de faire (ou de dire) trop de conneries. Ca me permet aussi d’orienter mes décisions sans devoir systématiquement faire appel à un spécialiste dans ces domaines..

7. Communication : J’avais l’impression de perdre mon temps avec cette matière, et que l’intervenant nous disait des Lapalissades, mais finalement j’en ai gardé quelques précieux conseils…

8. Histoire-Géographie
J’aimais beaucoup l’Histoire et la Géo au Collège et au Lycée, certainement parce que j’ai eu la chance d’avoir toujours des profs qui savaient nous passionner… Ces connaissances, si elles ne sont pas essentielles pour mon métier, permettent d’avoir un certain recul sur les choses et une culture générale indispensable pour ne pas passer pour un abruti lors d’un dîner avec d’autres chefs d’entreprises. Cette connaissance s’entretient par la lecture de la presse quotidienne ou magazine…
La remarque est aussi vraie pour la politique, et aussi le sport et son actualité : parce qu’un chef d’entreprises, ça cause aussi pas mal de sport, comme tout le monde 🙂

9. Espagnol : rarement utile dans mon métier, quoique… A l’occasion, ça permet d’échanger quelques mots dans la langue natale de son interlocuteur, ce qui le surprend toujours agréablement (comme un anglais ou un américain qui vous dit quelques mots de français, c’est toujours sympa). N’empêche que même pour parler avec des espagnols, et mis à part si on va dans le pays, on parle anglais.

10. Latin : parfois utile pour l’orthographe, mais aussi pour l’anglais ou l’espagnol (si si !)

Voilà, j’espère n’avoir oublié rien d’important. Globalement, ce que j’ai appris en rencontrant du monde dans mon métier, c’est que plus vous visez haut, plus vous devrez avoir une connaissance large et ne pas vous restreindre à parler de votre seul secteur d’activité… Les responsables de grandes entreprises ont souvent, en plus de leur cursus, de grandes connaissances en matières artistiques, littéraire, en oenologie, etc, etc… Donc, voilà, le maître-mot : si vous visez haut, visez large, et soyez curieux de tout !

Et si vous êtes étudiant, sachez que, contrairement à ce que vous pensez peut-être aujourd’hui, peu de matières que vous étudiez ne vous serviront jamais plus tard ! 🙂

Photo du Stata Center prise au M.I.T. (Massachusetts Institute of Technology, situé à Cambridge, près de Boston, USA), certainement l’université la plus réputée au monde en matière de TIC. Photographe : BЯU©Є

Commentaires

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  1. frar

    le 13 novembre 2005

    On ne peut plus d’accord avec cet article (surtout pour le Français). Je suis assez loin du chef d’entreprise et pourtant le Français, les maths, la compta et la communication me servent pareillement. Bon, ok, la chimie ne me sert à rien aujourd’hui, mais il est toujours bon d’avoir quelques bases pour éviter de passer pour un gros nul.
    Ca me rappelle ce que nous disait souvent un prof de Finances Publiques :
    « Il vaut mieux connaitre un peu sur tout que de tout connaitre d’un peu »
    Profond non ?

  2. Sacris

    le 13 novembre 2005

    Très profond, il y a d’ailleurs nombre de citations sur le même thème à propos des chercheurs : ils sont très bons dans leur matière mais aussi bien souvent plutôt fermés au reste du monde!
    Sinon concernant l’enseignement, il faudrait que les entreprises soient plus consultées sur leurs attentes en matière de formation puisque le travail en entreprise est bien la finalité de la scolarité…

  3. Krysztoff

    le 13 novembre 2005

    @ Sacris
    « le travail en entreprise est bien la finalité de la scolarité… »
    Absolument pas, en tout cas en ce qui concerne l’enseignement obligatoire dans l’école publique républicaine (l’apprentissage, le post-bac ou les lycées professionnels, c’est autre chose). Le but premier de l’école, c’est de former des citoyens éclairés. Enfin tel devrait être sa finalité. plutôt…
    Un ado avec une bonne culture générale, une aptitude à raisonner, un esprit critique , disposant de méthodes de travail et d’analyse sera toujours plus « employable » sur le long terme qu’un pré-ado qu’on aura envoyé prématurément en apprentissage.
    En ce sens, dans le « classement » de Lightman, il manque la philosophie. Non pas tant pour les connaissances en philosophie en elles-mêmes, que pour l’autonomie de pensée et de réflexion que son étude doit nous enseigner.
    Mais c’est en fait valable pour toutes les disciplines, par exemple les mathématiques. Le plus important n’est pas tant le savoir en lui-même (comment calculer une intégrale, ce qui, convenons-en, ne sert pas à grand chose dans la vie courante) que la méthode pour acquérir un savoir, la rigueur du raisonnement, la façon d’aborder un problème. Tel devrait être, dans l’absolu, le but de l’enseignement, quelle que soit la discipline, apprendre à raisonner, apprendre à comprendre, apprendre à apprendre.

  4. Lightman

    le 13 novembre 2005

    Krystoff> D’accord et pas d’accord avec toi à la fois.
    – D’accord sur le principe jusqu’à un certain point. Le bac par exemple. Quand on a un bac général, on n’est pas employable, mais on a appris une méthodologie qui va permettre d’apprendre à le devenir. Soit.
    – Plus tout à fait d’accord sur le principe au-delà du bac : à force de vouloir former des généralistes, on ne répond pas aux besoins des entreprises. Alors certes, on forme des érudits, mais à un moment donné, le citoyen veut s’insérer dans la société et pour cela, il faut bien qu’il soit « employable »… Parce qu’avec un deug de psycho, de philo, ou une licence d’histoire, pas facile de trouver du boulot. Pourtant, chaque année, des milliers de jeunes se retrouvent sur le marché du travail avec ce cursus. Alors à qui la faute ? Je ne sais pas trop, mais il y a bien un problème quelque part. Ca leur fait un belle jambe aux chomeurs de savoir raisonner.
    PS : J’avais pensé mettre la philosophie dans mon classement en 10) ou 11) mais j’étais tellement nul en la matière que j’ai eu peur du ridicule 🙂

  5. Sacris

    le 13 novembre 2005

    Krysztoff> Je suis d’accord sur le fait qu’il faille former des citoyens éclairés et sachant raisonner, il faudrait aussi amener les élèves à se rendre compte de ce qui les attends plus tard, parce qu’à force, on forme des gens « décollés de la réalité ».
    Pour moi, l’enseignement (y compris avant le bac, mais de manière plus légère) devrait être plus proche de la vie professionelle : cela éviterai d’ailleurs de nombreuses désillusions après une mauvaise orientation…
    En post-bac, les filières fac et prépa aident totalement à être non employable!
    Par ailleur à force de raisonner, çà me fait halluciner le nombre d’étudiants qui passent leur temps à se plaindre et à raler plutôt qu’à faire! (attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas raisonner, mais qu’il faut pas abuser non plus)
    Pour la philo, je suis d’accord, cela apporte une autre façon de voir les choses et une grande ouverture d’esprit à un élève à condition que celui-ci y prête attention et que l’enseignant arrive à la faire passer : ce qui est relativement rare, on a tous cette image des profs de philo un peu farfelus avec des idées bizarres… Je suis d’ailleurs content d’avoir eu un très bon prof de philo 😉

  6. Krysztoff

    le 13 novembre 2005

    @ Lightman
    C’est bien pourquoi dans mon premier commentaire, je parle de l’école publique obligatoire, cad jusqu’à 16 ans.
    Comme je le notais, je me cite: « l’apprentissage, le post-bac ou les lycées professionnels, c’est autre chose ». Après le bac ou dans des filières pro, l’objectif est bien d’apprendre un métier et que l’université se rapproche du milieu de l’entreprise par le biais de partenariats, de stages (rémunérés bien sûr) et autres échanges, oui, 100% d’accord.
    @ Sacris
    Totalement en désaccord avec vous sur la filière prépa. Elle permet en effet d’intégrer grandes écoles (et un peu moins grandes) et il me semble que le taux de chomage à la sortie d’une grande école d’ingénieur ou de commerce est très largement inférieur à celui de tout autre filière.
    Pour se rendre compte, je crois que les élèves ont aussi des parents, qui pour la plupart sont salariés ou entrepreneurs. Je pense qu’ils savent donc ce que c’est la vie en entreprise…

  7. Sacris

    le 13 novembre 2005

    Krysztoff> Pour le système des prépas, je sais comment cela se passe, je suis en école d’ingénieur (mais je ne suis pas passé par une prépa). Le taux de chomâge est inférieur car il s’agit de «  » » »l’élite » » » », mais cela ne change rien au fait qu’il est tout à fait possible de sortir ingénieur en étant à côté de plaque sur ce qu’est la vie en entreprise. Il suffit pour cela de faire des stages (pas trop contraignants) en labo de recherche ou d’intégrer une école (il y en a) qui n’impose qu’un seul stage.
    Pour ce qui est de se rendre compte, je pense avoir l’avantage d’avoir vu comment marche une entreprise grâce à mes parents et de manière générale, c’est le cas pour beaucoup de personnes en zone rurale où il est plus facile de trouver des jobs d’été, de se rendre sur le lieu de travail de ses parents et où le chômage est assez bas. J’ai pu faire la différence avec les étudiants originaire d’une grande ville en continuant mes études commencées à Rodez, à Marseille.

  8. Lightman

    le 14 novembre 2005

    Krysztoff> Ok j’avais donc mal lu, autant pour moi 🙂

  9. Bourreau

    le 14 novembre 2005

    Arf, la faute courante. ^^
    Light, pour ta gouverne, faut dire « au temps pour moi » et non « autant pour moi ». « Autant pour moi » s’emploie de nos jours pour exprimer une notion d’équivalence.
    « – Tu prendras quoi à boire ?
    – Un verre d’eau, merci.
    – Ok, autant pour moi alors. »
    Tandis que « au temps pour moi » sert à s’excuser d’une erreur qu’on a commise. =)
    Voilà, petit cours de French improvisé. Ça ne fait jamais de mal. :-p

  10. Erwann

    le 14 novembre 2005

    Gné????
    En ce qui concerne les fautes d’orthographes, j’en faisais plus en seconde qu’en quatrième, et pour cause? Les forums de jvcom et le langage Sms qui me faisait perdre tout sens de la réalité de la langue française.

  11. Lightman

    le 14 novembre 2005

    Bourreau> Comme quoi, on en apprend tous les jours ! Au temps pour moi, donc ! 🙂
    Erwann> Mhh, ils ont bon dos les forums de jeuxvideo.com, non ?:)

  12. frar

    le 14 novembre 2005

    parfaitement à propos donc le sondage actuel de JV : « Faites-vous des efforts pour écrire sur les forums ou les chats ? » 😉

  13. Bourreau

    le 15 novembre 2005

    Lightman > Et oui, on en apprend tous les jours 🙂
    Erwann > Moi, à contrario de toi, ce sont les forums qui m’ont permis de ne plus quasiment faire de fautes. ^^

  14. Lightman

    le 15 novembre 2005

    Bourreau> « a contrario » étant une expression latine, pas besoin d’accent 😉

  15. Errae

    le 16 novembre 2005

    … et le dessin ? savoir dessiner un mouton au bon moment dans l’histoire, peut-être capital à n’importe quel âge de la vie…
    … et l’Eps ? Ne dit-on pas (!!) qu’un cerveau bien fait n’a de sens que sur un corps équitable ?
    sinon j’adhere en tous points, tout en rajoutant que l’intérêt de tout cela est à mon avis de préparer le terreau à de l’auto-fomation-continuelle-dans-le-plaisir et ce quelles que soient ces matières … pour toute la vie. (*)
    (*) donc pour la philo il fallait pas hésiter à la mentionner 😉

  16. terreur

    le 16 novembre 2005

    Errae> entièrement d’accord avec toi, ce ne sont pas les matières qu’on apprends à l’école qui sont importante, mais le goût à apprendre plus tard selon ses désirs. La philo, la chimie, le dessin, la musique, les math, toutes ces matières qui font fuir la plupart des élèves… J’ai souvenir d’un prof de Français qui lors de mes premières années secondaires nous a intéressé à la culture en nous parlant de Sacha Guitry, j’ai souvenir aussi qu’au cours d’électronique, on synthétisait tout ce qu’on apprenais par la création de robots qui nous rendait directement accessible la compréhension de la théorie qu’on venait tant bien que mal d’assimiler (ou plutôt de tenter d’assimiler), etc… Par contre le cours de Gym, même si je faisait du sport à côté des études, c’est certainement le seul cours que je n’aurais jamais pu supporter de suivre (d’ailleur… j’était un des seuls à ne jamais le suivre… mais le prof était soigné par ma maman et donc, il était assez cool avec moi)…
    Quelle époque…
    Et sinon, que pensez-vous donc de cette idée assez songrenue (pour moi) que de baisser l’âge de l’apprentissage à 14 ans? Ok pour moi dans le cadre de maçons, de charpentiers, de chaudronniers, d’ébénistes, etc (les métiers du compagnonnage) mais dans le cadre des « nouveaux » apprentissage (vendeuse de vêtement, shampouineuse, …) ne pensez-vous pas que 14 ans c’est un peu jeune pour quitter une sctucture éducative et dés lors sortir complètement de la formation à apprendre ?
    (je sais, c’est l’inverse de ce que j’ai dit au début de mon message, mais il faut tout de même scinder les matières qui peuvent paraître parfois inutiles pour le restant de la vie telle la chimie, les math, la philo et d’autre formations plus… faibles en additif intellectuel, tel que d’apprendre à deviner le tour de taille d’une cliente, apprendre à faire pénètrer le shampooing traitant dans le cuir chevelus)

  17. Krysztoff

    le 16 novembre 2005

    @ terreur
    Ah bon, parce qu’un maçon n’a pas droit à la philosophie, aux « humanités » comme on disait quand le temps, il doit savoir tenir sa truelle et basta? Un chaudronnier, il est condanmé à rester dans son chaudron toute sa vie? Je ne suis pas sûr que c’est comme cela que l’on revalorisera les métiers manuels.

  18. terreur

    le 16 novembre 2005

    naaan c’est pas ça que je veut dire, mais ce sont des métiers qui demandent un savoir faire qu’il faut apprendre, les compagnons n’étaient pas des idiots loin s’en faut, mais ils ont besoin d’apprendre les gestes avec application.

  19. Bourreau

    le 16 novembre 2005

    Comme quoi, on en apprend vraiment tous les jours ^^
    A contrario donc. =)

  20. loriane

    le 17 novembre 2005

    D’accord avec toi lightman…Et contente de voir que tu classes le français en premier. J’ai une maîtrise de lettres modernes et je n’ose même pas en parler, je préfère mettre en avant mon DESS en Info Com’.
    Ce que l’université m’a appris, c’est à travailler en autonomie, à m’organiser et à me motiver et m’intéresser à ce que je fais: en fac’, la sélection ne se fait pas à l’entrée, mais au fil des années. Si on ne s’accroche pas, on peut décrocher dès la seconde année de Deug.
    Ce que l’école et les études m’ont appris de plus important, c’est aussi le goût d’apprendre et de découvrir, la curiosité et l’ouverture d’esprit. La capacité à analyser et à chercher à comprendre.
    C’est ce que j’essaie de transmettre à mon tour à ma fille : le goût d’apprendre…
    C’est peut-être pour ça qu’à 34 ans, après quelques années d’expérience professionnelle, je suis en train de préparer le Concours de Prof des Ecoles (via le CNED, j’ai un autre boulot à plein temps à côté). Je pense que c’est un travail important et valorisant d’enseigner les bases aux enfants : lecture, écriture, calcul! Et surtout de donner une chance à tous les enfants !!!
    Si on ne sait pas lire aujourd’hui, on part avec un énorme handicap !!!!
    Dommage de constater aussi que beaucoup de parents démissionnent et de constater que des enfants ont déjà du mal avec la langue orale…
    (C’est un peu hors-sujet par rapport au départ, mais ce n’est pas grave…)