Mes lectures du 2ème semestre 2019

Le 18 décembre 2019

Cinquante livres, c’était l’objectif de lecture inédit et ambitieux que je m’étais fixé à Noël 2018. Je m’étais inspiré de Bill Gates qui déclarait souvent qu’il lisait 50 livres par an, lequel fut suivi en 2015 par le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, qui avait lui plafonné à 23. J’avais donc décidé de lire plus pour m’instruire plus, c’était mon leitmotiv – moins matérialiste que celui de Sarkozy.

Mes lecteurs les plus assidus se souviendront que j’avais déjà fait un point d’étape en juin dernier sur mes lectures de début d’année. Je ne vais donc pas reprendre les ouvrages précédemment listés, voici simplement ce que j’ai lu depuis l’été. Si j’avais presque uniquement dévoré des essais au premier semestre, vous verrez que j’ai tenu compte de vos commentaires qui m’incitaient à découvrir plus d’auteurs de romans. J’en aurai lu neuf, un bon début.
Vous observerez dans la liste qui suit que j’ai fait deux incursions dans la bande dessinée avec le dernier Astérix (détesté) et Les Ignorants d’Etienne Davodeau (adoré).

Je vous rappelle que la notation n’engage que moi. Mon barème :
– A partir de deux étoiles, j’ai aimé.
– A partir de trois étoiles, j’ai adoré et vais chercher à relire cet auteur
– A quatre étoiles, cette lecture m’a ébloui !

1 à 31. Voir liste du 1er semestre
32. La Civilisation du Poisson Rouge : Petit Traité sur le Marché de l’Attention (Bruno Patino) : 👍👍
33. King Kong Théorie (Virginie Despentes) : 👍👍
34. Le Triomphe du Luxe Cool (Dominique Cuvillier) : 👍
35. Histoires de l’Alimentation (Jacques Attali) : 👍👍👍
36. Les Eaux troubles du Mojito (Philippe Delerm) : 👍👍👍
37. La France (Aurélien Bellanger) : 👍👍👍
38. Tournée Générale : la France et l’Alcool (Thomas Pitrel & Victor le Grand) : 👍👍👍
39. Get Shit Done (Gilles Chételat) : 👍👍👍
40. Journal d’un Homme Heureux (Philippe Delerm) : 👍👍👍
41. Le Triomphe des Lumières (Steven Pinker) : 👍👍👍👍
42. Frères d’Ame (David Diop) : 👍👍👍
43. La Fabrique du Crétin Digital (Michel Desmurget) : 👍👍
44. Le Continent de la Douceur (Aurélien Bellanger) : 👍👍
45. Sobriété Numérique : les Clés pour Agir (Frédéric Bordage) : 👍
46. Le Miracle Spinoza (Frédéric Lenoir) : 👍
47. La Montre d’Errol Flynn (François Cérésa) : 👍👍
48. Amazon : Main Basse sur le Futur (Vincet Mayet) : 👍👍
49. Assassin ! (Jean-Paul Delfino) : 👍👍
50. Homo Biologicus (Pier Vincenzo Piazza) : 👍👍👍
51. La Panthère des Neiges (Sylvain Tesson) : 👍👍👍👍
52. Astérix : La Fille de Vercingétorix (Jean-Yves Ferri & Didier Conrad ) : 🤢
53. Mémoires Vives (Edward Snowden) : 👍👍👍
54. L’Ironie de l’Evolution (Thomas C. Durand) : 👍👍
55. L’extase du Selfie (Philippe Delerm) : 👍👍
56. L’Ile au Trésor (Robert Louis Stevenson) : 👍👍👍👍
57. Le New Deal vert Mondial (Jeremy Rifkin) : 👍👍👍
58. Soif (Amélie Nothomb) : 👍👍
59. Les Simples (Yannick Grannec) : 👍👍👍👍
60. Les Ignorants (Etienne Davodeau) : 👍👍👍👍
61. Du Génie Français (Régis Debray) : 👍
62. Petite Chose (Lisa Brennan-jobs) : en cours, ça sent le 3 étoiles…

Au final, s’il fallait ne retenir que les meilleurs ouvrages, je vous conseillerais :
Romans : La Panthère des Neiges (Tesson) et Les Simples (Grannec), deux romans récents qui m’ont passionné cet automne. Ajoutons-y ma découverte joyeuse du classique L’Ile au Trésor (Stevenson).
Essais : Le Triomphe des Lumières (Pinker) et Homo Biologicus (Piazza), deux essais superbement étayés, documentés, et qui battent en brèche un certain nombre d’idées reçues dans leurs domaines.

Au total, j’aurai lu 62 livres cette année. Je vais continuer en 2020, peut-être pas sur une base aussi élevée, mais toujours avec l’idée de continuer à lire beaucoup. Avec le recul, c’est un vrai plaisir de ne plus limiter le nombre de ses lectures parce qu’on sait qu’on n’aura pas le temps. Par contrecoup, le temps passé devant la télé et les réseaux sociaux a été drastiquement réduit cette année, mais ça c’est plutôt une bonne nouvelle !

Commentaires

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  1. Yoan De Macedo

    le 18 décembre 2019

    Salut,

    Je vois que « Sobriété Numérique » ne t’a pas emballé 😉

  2. lightman

    le 18 décembre 2019

    C’est vrai. Note que je n’ai pas vraiment été déçu. Mais autant je comprends la nécessité de se modérer pour éviter que le numérique n’entrave nos relations sociales et l’apprentissage des plus jeunes, autant la sobriété numérique au service de l’environnement, c’est déjà plus litigieux. Demander aux gens de supprimer leurs emails pour sauvegarder de la place disque et consommer moins, ce n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Par contre, prendre le train au lieu de l’avion, ça c’est un véritable geste en faveur de l’environnement, ce n’est pas juste symbolique.

    Je ne suis pas d’accord avec ce mouvement puissamment conservateur de « low tech », ou alors juste pour rigoler en ayant un clavier en bois pour décorer son salon 🙂
    Je crois que ce n’est pas en restant basé sur des technos des années 90 qu’on résoudra les problèmes d’aujourd’hui et de demain. Blablacar, par exemple, fournit un moyen élégant de meilleure utilisation des ressources automobiles, donc agit directement pour la planète. C’est l’embryon de ce que seront demain les transports. Mais, ce n’est possible que depuis qu’on a des smartphones. Pas de solution au problème environnemental sans technos innovantes. Sauf à croire comme Pierre Rahbi que la solution, c’est l’amour. Alors va pour l’utopie, mais pas sans les chercheurs, les inventeurs, les innovateurs et les entrepreneurs, et un bon régulateur pour assurer le coup 🙂

    Merci en tous cas de cette découverte, c’est encore plus enrichissant de confronter son point de vue avec des auteurs ayant des avis divergents.

  3. Yoan De Macedo

    le 19 décembre 2019

    J’espère que tu as raison. C’est toujours plus agréable les discours optimistes c’est sûr.
    J’ai en revanche souvent peur de l’optimisme qui rassure mais qui ne change pas pour autant ce qui est en train de se passer 😉

    L’avenir nous le dira. Personnellement j’aime la technologie mais je pense qu’on peut l’utiliser de manière plus raisonnable, pour les bonnes choses et économiser les métaux rares notamment (et le coût écologique de leur transformation qui est énorme). Ton exemple avec blablacar en est un.
    Regarder des séries en 4K en boucle, beaucoup moins.

  4. lightman

    le 19 décembre 2019

    Je pense qu’on est globalement d’accord. Je refuse aussi bien les discours d’un optimisme béat, que les refrains apocalyptiques qu’on nous sert ces temps-ci. Mobilisons-nous pour la planète en essayant d’allier le pessimisme de la raison et l’optimisme de la volonté (citation du fondateur de PC italien, j’ai des références) !