SFCDT nous dit Stendhal

Le 9 novembre 2020

Nos gouvernants se fichent de notre santé mentale comme de leur premier discours électoral. C’est un fait qui me semble évident aujourd’hui. A la fin du premier confinement, il n’a été fait aucun bilan de ses dramatiques conséquences sur la psychisme des français. Quand on écoute les médecins psychiatres, de nombreux patients fragilisés se sont considérablement enfoncés au printemps dernier, et beaucoup de nouveaux patients sont apparus, des gens « sans aucun antécédent psychiatrique », comme on dit. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il est certain que ce deuxième confinement aura des conséquences néfastes, beaucoup d’esprits étant sortis usés du premier. Comme moi, vous avez probablement noté cette lassitude généralisée, cette résignation au pire, pour certains un véritable énervement, une colère plus ou moins rentrée qu’on sent poindre dans la population. Je le ressens autour de moi, et en fais l’expérience moi-même.

Comme le gouvernement se fiche éperdument qu’une part croissante de nos compatriotes pètent les plombs non seulement pendant ces embastillements successifs, et surtout après, possiblement même des années après nous disent les psys, il faut s’en soucier NOUS. Si l’on se contente de prendre au pied de la lettre les insupportables sommations de Véran, Salomon et Delfraissy, d’être perméables à leurs menaces répétées ad nauseam sur toutes les ondes – certains neuropsys n’hésitent plus à parler de stress post-traumatiques pour caractériser les conséquences de ces discours réitérés instrumentalisant la peur et le sentiment de culpabilité – alors on est sûrs d’être internés à plus ou moins long terme.

Mettons alors en oeuvre une nouvelle tactique. Nous avions été plus que respectueux lors de la grande claustration de début d’année, en allant faire nos courses une seule fois par semaine, en sortant le moins possible pour limiter nos contacts. On en a payé les conséquences significatives sur notre moral. Surtout qu’en plus, on a continué à nous culpabiliser pendant tout l’été.

Cette fois-ci, répondons à l’appel du SFCDT de Stendhal. J’ai découvert ce slogan dans le dernier livre de Labro. SFCDT veut dire « Se Foutre Carrément De Tout« . C’est un appel à la désinvolture, on dirait aujourd’hui au « lâcher-prise ». Alors que les injonctions sanitaires contradictoires et liberticides se multiplient, il est d’urgence vitale de se foutre carrément de tout ! Oui, foutons-nous royalement du confinement, des médecins transformés en apprentis-dictateurs, de toutes ces règles déshumanisantes, et même du covid !

Puisqu’il faut quand même raison garder, conservons un minimum de prudence, mettons en application les « gestes barrières » (quelle expression immonde), mais ne nous gênons pas du tout pour contrevenir aux mesures liberticides, sentiment jouissif d’un petit bras d’honneur aux autorités. Evidemment, il ne faut pas se faire prendre, 135 euros, ça fait cher le bras d’honneur. Mais tout de même, c’est important, il y va de notre santé mentale. Puisque tout le monde s’en fout, prenons soin de notre équilibre mental, ne laissons personne l’altérer éhontément !

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