Mon cahier de vacances

Le 16 juillet 2020

Je crois que le dernier cahier de devoirs de vacances que j’avais rempli – partiellement car je n’ai pas souvenir d’en avoir terminé un seul – date de l’école primaire… Les cahiers de vacances, c’est une invention commerciale qui sert à donner bonne conscience aux parents en les persuadant que leurs enfants sont mieux préparés pour la rentrée scolaire s’ils effectuent quelques exercices de révision pendant l’été. Depuis quelques années, le schéma s’est renversé. Il existe désormais des cahiers de vacances pour adultes. Conçus comme un divertissement régressif pour donner le bon exemple aux enfants, mais surtout plaire aux nostalgiques et autres victimes du syndrome de Peter Pan. Toujours est-il que je me suis vu offrir deux cahiers de vacances pour la fête des pères. Cadeau original, mais qui m’inquiète un peu, car j’ignore encore à quelle rentrée ils sont sensés me préparer… J’ai entamé le premier, qui est en fait un hors-série du magazine L’éléphant, que je découvre par la même occasion. Pour l’instant, j’ai obtenu mon meilleur score dans la rubrique politique (72/80) ce qui me laisse perplexe. Pour ne pas écorner la légende, je garderai secret ma note à la page « jeux vidéo ».
Certaines questions font appel à des connaissances brutes : on sait ou on ne sait pas. D’autres plus nombreuses sont des questions de logique dont la réponse est trouvable sans même connaître le sujet, grâce à des indices, ce qui est un peu décevant.
Demain, je débute un second cahier de vacances dédié à l’Histoire, avec en couverture un dessin représentant Stéphane Berne en train de prendre le thé assis dans un fauteuil pneumatique flottant sur un bassin devant le château de Chambord. Ca promet.

Et puis, tôt ce matin, j’ai réalisé mon premier footing Aixois. C’était une petite boucle d’à peine six kilomètres, qui comporte à son extrémité une belle vue arborée sur la montagne Sainte-Victoire, celle que Cézanne a peinte tant de fois, au moins quatre vingts fois selon un recensement de Wikipedia. A la fin, une pente honnête permet de rentrer, mais rien de comparable aux côtes cantaliennes. Je pense en particulier au méconnu mais redoutable col de Toulousette et sa pente à 10%, le genre de raidillons qui réjouissent les vendeurs cantaliens de vélos électriques.
Objectif atteint pour cette première sortie : je ne me suis pas perdu, ce qui n’était pas gagné au départ. Je vais désormais pouvoir varier les parcours, explorer des petits chemins poussiéreux, tenter des circuits plus longs, plus arborés, moins bitumés, avec moins de circulation. Courir ici en plein été, c’est quand même un challenge vu les températures. La fin d’après-midi est à proscrire, il faut préférer le matin, si possible en étant rentré avant 9h. On dit que beaucoup de joggeurs vont courir au Parc de la Torse sur une boucle de plusieurs kilomètres arborés, près du ruisseau du même nom. Des conditions similaires à La Ponétie à Aurillac où j’ai usé quelques paires d’Asics. Mais comme ce parc est à plus de 5km de chez moi, il va déjà falloir que je retrouve la forme si je veux m’y rendre en courant, tout en étant en mesure d’effectuer au moins un tour ou deux avant de revenir…

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