Tookassé.com
L’ancienne "nouvelle économie" n’en finit pas de faire parler et surtout de faire écrire ! Plus de 4 ans après l’éclatement le bulle spéculative internet sur les marchés boursiers, on pensait que les auteurs avaient épuisé le filon. Et bien non ! Trois jeunes gens ont sorti il y a quelques semaines un mini-roman Tookassé.com basé sur leur expérience passée dans la start-up.
J’ai apprécié la lecture de ce bouquin. Même s’il est court (150 pages lues en un peu plus de deux heures), même si quelques fautes résiduelles se font remarquer ici ou là, ça m’a rappelé quelques souvenirs de cette grande époque ! Epoque un peu folle où chaque reportage à la télé sur une start-up provoquait une multitude de vocations d’entrepreneurs dès le lendemain matin. Lesquels entrepreneurs n’en avaient que le nom puisque, à l’époque, le jeu consistait uniquement à monter un business plan bien ficelé afin de lever des fonds pour, in fine, s’introduire en bourse et toucher le jackpot.
Au final, voici donc une lecture légère et sympathique, divertissante. Bien mieux que les nanards égocentrés comme pourri.com…
Lisez également la critique de Reno sur ce livre…
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PS : Si vous connaissez le nom réel de la start-up qui se cache derrière Tookassé.com, merci de le poster en commentaire ! 🙂










julien
le 5 mars 2005il s’agit de Woonoz.com, une start up incubée chez Tocamak, pour lequel je bossais à l’époque. Mythique, je pourrais ecrire 3 livres là dessus.
Lightman
le 6 mars 2005Merci pour l’info 🙂
Complément ici : http://www.journaldunet.com/0003/000329woonoz.shtml
Julien
le 6 mars 2005les fondateurs de Woonoz etaient vraiment des types bien à la difference de bien des entrepreneurs à l’époque.
Lightman
le 7 mars 2005Julien> Effectivement d’après le bouquin, le narrateur a l’air sympa…
Marco
le 8 mars 2005Perso, j’ai trouvé ce livre un peu « amateur » et j’ai 1000 fois préféré POURRI.COM, que j’ai trouvé très proche de 99francs, mais super caustique drôle et violent. Et j’ai pris l’égocentrisme de l’auteur comme une manière de dénoncer l’égocentrisme de l’époque, avec une énorme autocaricature et autocritique. On est en plein dedans. Mais ce n’est que mon avis.