Question de rythme, de stress et de style de vie

Le 13 novembre 2006

C’était il y a exactement 2 semaines, presque à la minute près. Je remettais le pied sur le sol français après 10 jours sous le soleil des Seychelles. Souvent, en pareil cas, le retour dans l’hexagone est un peu difficile. Pour des raisons de climat essentiellement. Là, ce fut plus difficile à cause du mode de vie de nos sociétés occidentales. Il a fallu se réacclimater. Il faut dire qu’en France, et même dans le Cantal, on a un mode de vie très éloigné de celui des Seychellois.
J’ai pris conscience de cela dans le vol du retour. Un chef d’entreprise suisse à côté de nous : la cinquantaine décontractée et bronzée. Le gars nous explique que ça fait 15 ans qu’il vient là. Chaque année il revient. A la fois pour le business, mais aussi pour la tranquilité, l’extrême gentillesse des gens, et un rythme de vie particulièrement lent, au rythme de la nature. C’est bien simple il ne peut plus se passer de venir au moins une fois par an, il en a besoin. Pour reprendre son souffle sur l’une de ces îles paradisiaques de l’Océan Indien, loin de la pollution, du stress, des préoccupations futiles de nos sociétés modernes. Dans ces îles où l’on perd les vieux réflexes d’occidentaux (téléphone portable en tête) pour retrouver un peu ce qui donne du sens à nos vies… Notre entrepreneur suisse a l’air visiblement heureux.
C’est à partir de là que j’ai commencé à m’interroger. Puis, j’ai commencé à comprendre ce qu’il voulait dire quand on a atterri à Charles de Gaulle et où on a vu la tête des parisiens qui faisaient tous la gueule en salle d’embarquement pour Toulouse… A Aurillac, pareil : on dit que les auvergnats ne sont pas avenants, difficile de démentir lors de notre retour.
Raah lala, prochain voyage, on ira à Montsalvy, il y aura moins de contraste au retour au moins ! 🙂

Commentaires

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  1. lousgadet

    le 13 novembre 2006

    Hummmm…la bonne noix de coco…même les crabes apprécient la chair tendre et délicate lorsqu’elle est fraîche, et contrairement à ce que l’on pense le lait de coco a plus l’apparence de l’eau que du lait; celà me rappelle aussi mon déplacement en Côte d’Ivoire où on se régalait avec les ananas à 0.5F CFA (1F) que l’on dégustait comme une glace en cubes et les bananes au goût unique, 5 pour 0.5F CFA franc cueillies sur la tête d’une Ivoirienne (dans une bassine)…Lightman, tu nous fait rêver!!!

  2. Paulop

    le 13 novembre 2006

    Ca donne pas envie d’y mettre les doigts en tout cas.
    Dommage que la découverte de la coco fasse un peu trop club med. 🙁

  3. Lightman

    le 13 novembre 2006

    Lousgadet> De mémoire, la noix de coco qu’on voit nous a coûté 5 roupies seychelloises, soit environ 50 centimes d’euros 🙂
    Paulop> Pourtant on était assez loin de l’attraction à touristes, c’était lors du festival créole de Beauvallon le dimanche 29/10/2006 : on a dû y croiser au maximum 3 ou 4 couples de touristes dans toute la journée. On est donc loin du Club med 🙂

  4. [PM3]

    le 13 novembre 2006

    Ca donne envie , loin de toute vie moderne , je sais quand meme que je dépérirais sans internet car j’adore m’informer sur ce dernier et on en apprend un peu plus tous les jours ; un jour tu devrais venir en Loire pour le ski ( Chalmazel pour etre plus précis ) pas vraiment une grande station de ski , mais tu devrais d’y plaire un paradis de neige.
    Ps : joli dessin , les crabes ne les provoquent jamais car si tu dors ils te mangent ( et oui sa mange des cadavres ) et surtout , bois beaucoup de lait de coco c’est délicieux pour les os ( plus riche en calcium que du lait de vache ) car plus naturel et pas besoin de traire 🙂

  5. enterrement de vie de jeune fille

    le 14 novembre 2006

    j’aime bien la video

  6. Jérôme BERNARD

    le 20 novembre 2006

    Il faut avouer que les paysages paradisiaques de ces îles font oublier à eux seuls tout le reste…
    En France le souci c’est que l’on ne sait pas mettre en valeur notre patrimoine. Un voyage au fin fond des Cévennes ou de la Corse aura par exemple le même effet sur ce chef d’entreprise suisse que tu cites Lightman que son voyage aux Seychelles !
    C’est sûr que si tu envoies le même type à Aurillac, il va faire grise mine. Dès qu’il va débarquer de l’avion il va sentir les odeurs parfois pestidentielles de l’abatoir qui se trouve à quelques centaines de mètres, ainsi que celles de la décharge à ciel ouvert qui borde la piste d’atterissage… Sans compter les camps de gitans placés juste à l’entrée de l’aéroport ! Pas sûr que ce spectacle donne envie aux gens de passage de revenir dans la région…