Neussargues qui rit, Neussargues qui pleure

Le 18 février 2007

Petit billet sur la ville de Neussargues notamment en réponse à ce commentaire. L’occasion de tordre le cou à quelques idées reçues…
Lightman es-tu né à Neussargues ? Moi je suis née à Neussargues, mais qu’est devenu notre beau village plein de vie, de jolies fêtes, telle la fête des branques par exemple. Que fait la municipalité, dans le domaine rénovation, que fait-elle pour attirer les touristes si ce n’est que de vanter les environs, bien sûr, à Neussargues il n’y a rien. Pourtant (paraît-il) commune la plus riche du département ??!!
Citons Coltines, Chalinargues etc, voilà des communes qui bougent !

Alors pour bien situer les choses pour nos lecteurs qui ne le connaissent pas, Neussargues est un petit bourg cantalien qui compte environ 1.000 habitants, situé dans la vallée de l’Alagnon (affluent de l’Allier) entre le Lioran et Massiac. La particularité de Neussargues, c’est qu’il y a 200 ans, ce village n’existait pas ! En effet, comme le raconte Serge Defix dans son ouvrage "Panaches de fumée dans la Vallée", Neussargues s’est construite autour de sa gare, véritable noeud ferroviaire du département (croisement des lignes de Paris, Béziers, Aurillac et Bort-Les-Orgues). Les habitants de Neussargues sont donc originellement des cheminots ainsi que des gens qui vivaient indirectement de la manne ferroviaire (commerces essentiellement). Depuis une trentaine d’année, la SNCF ferme des lignes et réduit les effectifs. Neussargues a donc pris une succession de claques quand la SNCF a fermé la ligne de Bort-Les-Orgues, quand la plupart des autres lignes ont réduit la voilure, et tout simplement quand les gens se sont mis à délaisser le train pour lui préférer la voiture… Je me rappelle quand j’étais gosse (oui, j’ai passé une grande partie de mon enfance à Neussargues), la gare de Neussargues était toujours très animée, c’était  encore à cette époque (début années 80), je pense, le point d’activité n°1 du village. C’était l’époque où les cheminots étaient encore plusieurs dizaines, et le buffet de la gare (aujourd’hui fermé) ne désemplissait pas. L’époque où les enfants de cheminots, nombreux, peuplaient nos écoles. L’époque où les ados jouaient au foot sur le terrain qui juxtait "les cités" (lotissement construit spécialement pour les cheminots).
Ce temps où Neussargues vivait sous perfusion de sa gare est aujourd’hui révolu.

Politiquement, je pense que pendant des années (on va dire des années d’après-guerre jusqu’aux années 85-90), les municipalités successives se sont contenté de gérer l’existant : refaire les routes en cas de besoin, les canalisations, la station d’épuration, donner quelques subventions aux associations, et basta. Je pense que visuellement, le Neussargues de la fin des années 80 ressemblait à s’y méprendre au Neussargues des années 50. Et en ce sens-là, tu as raison en disant "Que fait la municipalité ?", sauf que ce constat était valable il y a 20 ans. Mais bien sûr, comme "gérer c’est prévoir", on continue à payer aujourd’hui des décennies d’immobilisme.

Pour ce qui concerne le Neussargues d’aujourd’hui, je ne suis pas tout à fait d’accord pour dire que Neussargues ne bouge pas. Et là, je réponds point par point aux idées reçues :

1) "La municipalité ne fait rien" : au cours de la dernière décennie : réfection totale du centre-ville (trottoirs, aménagement de l’ancienne place de la bascule, suppression de certains bâtiments vieux comme Hérode), construction d’un camping 3 étoiles (chalets), plus récemment construction d’une maison de retraite flambant neuve à la place du foirail qui ne servait plus depuis des décennies…

2) "Il n’y a rien pour les touristes à Neussargues" : certes Neussargues n’est pas Murat, et c’est normal : il n’y a pas à Neussargues de vieilles églises, des rues pavées pittoresques, et pour cause, il y a 200 ans il n’y avait ici que des champs !

3) "La ville est moche" : je crois que j’avais déjà eu un commentaire là-dessus. Là aussi il y a une explication historique. Neussargues est historiquement une cité ouvrière dans laquelle il n’y avait pas de petite bourgeoisie comme à Murat par exemple. Et les belles maisons en pierre de taille ne sont pas l’oeuvre de familles ouvrières… Ce qui ne veut pas dire que la ville est moche, il y a quand même quelques curiosités, et puis le centre-ville a été bien amélioré.

4) "Neussargues fait surtout la promotion des environs" : oui, certainement, et ils ont bien raison ! De même que Murat fait la promo de la station du Lioran qui, pourtant, n’est pas sur sa commune. C’est tout à fait normal et souhaitable si on veut attirer des touristes.

5) "Neussargues commune la plus riche du département". Pas besoin d’être économiste chevronné pour se rendre compte que c’est une ineptie. Les communes les plus riches du département sont celles qui ont de fortes activités économiques, et/ou des terrains qu’elles peuvent exploiter (des bois notamment). Je prends le pari que Chalinargues, que tu cites en exemple, est beaucoup plus riche que Neussargues !
Pour finir de te convaincre de cela, tu peux consulter les budgets des communes ici : http://alize2.finances.gouv.fr/communes/

En 2005, pour le total des produits de fonctionnement (budget principal seul), voici ce que j’ai trouvé :
Village       Produits    Hab     Produit/Hab
Neussargues     594.000   1.059     560,91 €
Coltines        434.000     409   1.061,12 €
Chalinargues    350.000     437     800,92 €
Talizat         520.000     608     855,26 €
Murat         2.247.000   2.338     961,08 €
Laveissière   1.011.000     604   1.673,84 €
Saint-Flour   9.626.000   7.570   1.271,60 €
Aurillac     36.916.000  32.718   1.128,31 €

Même si les produits ne peuvent à eux seuls désigner la richesse d’une commune, ils donnent un bon indicateur. On voit clairement que parmi toutes les villes citées, Neussargues est de loin celle qui a le plus faible niveau de produit par habitant. Laveissière est loin devant (pour les raisons que j’expliquais plus haut).*

Ce qui reste à améliorer à Neussargues
De mon point de vue, il y a 3 points qui restent à améliorer à Neussargues :
1) Soutenir beaucoup plus les associations ainsi que les agents économiques. Ca ne veut pas forcément dire plus de subventions (quoique), ou aller boire un coup au match de foot du dimanche (quoique). C’est surtout faire en sorte que les associations et les entreprises soient dans le meilleur contexte possible pour vivre et se développer. Car ce sont les associations qui font le tissu social de la ville et ce sont les entreprises qui donnent du boulot et fixent les gens sur place !
Exemples : filer un coup de main pour des demandes de subventions à jeunesse et sport, apporter un soutien logistique aux associations qui veulent organiser des événements sur la commune, voire même leur suggérer des événements possibles, rencontrer les chefs d’entreprises du coin afin de voir si la commune peut faciliter leur développement ou peut-être lever des entraves.
Dans ce petit village, la commune doit être un vrai partenaire des associations et des entreprises.

2) Agir sur l’économique. Je le dis d’autant plus tranquillement que j’ai emmerdé ma mère pendant des années quand elle était conseillère municipale (puis 1ère adjointe) à Neussargues 🙂
C’est pas simple, mais il faut "se bouger le cul" ((c) Borloo) pour détecter la moindre opportunité pour la ville. Implantation d’une nouvelle entreprise ? Développement d’une entreprise déjà implantée ? Jeune créateur qui cherche un endroit où se baser ? Nouvelle aide européenne qui pourrait aider Neussargues au niveau économique ? Aider à trouver des repreneurs aux chefs d’entreprise qui s’approchent de la retraite ? Sensibiliser les entreprises au problème écologique en les aidant à anticiper de nouvelles normes ? etc, etc… Pour cela, il faut être en contact permanent avec les milieux économiques, avec les CCI, le Conseil Général,  les associations économiques, etc… Pour ne rater aucune opportunité.
Et puis, SURTOUT, quand des entreprises se présentent spontanément, il faut savoir bien les accueillir, leur vendre la ville ! Ca me rappelle l’épisode Gérard Klein : "l’instit" s’était rendu à Neussargues il y a quelques années pour un projet perso. On l’a, semble-t-il, reçu un peu comme un chien dans un jeu de quilles ! Résultat : il n’est jamais revenu !

3) Enfin le dernier point : tirer tous dans le même sens. Et en la matière, voir le conseil municipal de Neussargues déchiré en deux avec chaque moitié qui vote systématiquement contre l’autre est complètement contre-productif. Vu de l’extérieur, ça me paraît même hallucinant !! Enfin, j’ose espérer que ce 3ème point est de l’histoire ancienne ! 🙂

Photo : vue aérienne de Neussargues trouvée ici
* Tiens, à quand un comparatif "les villes les plus riches du Cantal" dans la presse ? Dans la perspective des municipales de l’an prochain, ce serait faire oeuvre utile 🙂

Commentaires

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  1. manue

    le 18 février 2007

    Et pourtant: « on ne s’ennuie jamais à Neussargues, ça bouge toute l’année »!!! une sympathique ritournelle spontsorisée par le comité de fêtes et qui tourne en boucle sur les ondes de Ché** Fm, indiquant ainsi aux touristes de passage sans aucun doute possible que oui ça y est il est arrivé à bon port….

  2. Tiechen

    le 19 février 2007

    Bien que né à Paris, je suis originaire d’Albepierre, village comptant le Plom sur sa commune, niché entre Prat-de-Bouc et Murat (bah oui j’en fais aussi la promo :D). Je connais donc Neussargues et je pense qu’aux propositions que tu fais (essentiellement économiques) il faudrait ajouter celle de l’impulsion donnée au culturel et à l’animation; pour parler marketing, quel est aujourd’hui l’avantage concurrentiel de Neussargues en terme d’attractivité? Il n’y en a pas si ce ‘est les liaisons ferroviaires, malheuresement en déclin. La faiblesse c’est la structure achitecturale (maisons moches, ville grise), il faut en faire une force! Nombre de complexes culturels habitent des friches industrielles par exemple. Ca coute cher, mais il y a des montages de dossiers à effectuer. Charlinargues, par exemple, organise l’été des animations (bals dont on est friand quand il n’y a que ça), on y truve des artisans avec ateliers ouverts, des spectacles (de danse par exemple 😉 ) sont programmés et ont un franc succès. J’ai passé mon permis avec Marcel Lacroix (Murat) qui a un bureau à … Neussargues : quelle horeur on croirait attérir dans une ville fantomes! Les ruines des mines de charbon du nord sont pires coté cadre de vie, et maintenant on ski sur les terrils!
    Alors en avant Neussargues ; première étape : brainstormings, des idées se dégagent et tout le monde se bouge pour raviver la ville!

  3. Lightman

    le 19 février 2007

    Tiechen> Comme dans tout projet, la condition nécessaire pour avancer, c’est que des gens se bougent, effectivement. C’est valable à Neussargues comme ailleurs, pour une ville comme pour une entreprise ou une association…

  4. chris

    le 19 février 2007

    Ah le buffet de la gare, j’en garde des supers souvenirs: entre les années 80 à 86, on débarquait la avec copains/copines sur les coups de 5h du mat en transit entre paris et lelioran et on était bien content de trouver un chocolat chaud et du monde a qui parler aprés avoir passé la nuit dans le couloir du train (faute de réservation).Super ambiance. Maintenant on vient en voiture (les enfants et tout et tout: c’est rapide, 4h, mais je regrette encore cette période. J’ai encore fait l’aller retour ce dimanche dans la journée et j’y retourne lundi prochain mais pour quelques jours. Je ne suis pas un « local » mais je suis trés attaché a la région et nous avons pas mal d’amis maintenant sur la station et Aurillac.
    Bonne journée

  5. Laurent Courtois

    le 24 mars 2007

    Bonjour
    Ayant parcouru plusieures fois le site sur le ( malheureux ) devenir du chemin de fer dans cette région , je ne peux que m’indigner de l’état d’abandon de ces voies ferrées de la part de R.F.F. qui ressemble plus à une entreprise capitaliste qu’à une aide précieuse à l’aménagement du territoire .
    Et ce n’est sûrement pas une autoroute démesurément large en étouffant le paysage par la pollution qu’elle engendre , qui rendra service à la population en comparaison à la voie ferrée unique et élèctrifiée s’inserrant parfaitement dans ces montagnes .
    Il est très facile de dire qu’une voie férrée est non rentable quand aucun investissement n’est conssenti : le peu de train(s) qui parviennent à rouler sur cette  » piste  » constituée de remontées de glaises au travers du ballast , de traverses pourries dûes au premier problème , de rails irresonnablements agés qui finissent par casser ( surtout si certains osent faire des soudures entre deux rails suspendus non conçus à cet effet ) , le passage d’un train dont la lourde motrice ( BB 8600 ) est agressive pour cette voie : en cause , des boggies équipés d’essieux trop rapprochés , d’une alimentation élèctrique trop ancienne pour favoriser un nombre correct de circulations , sans compter les cantons exagerements longs , et vous obtiendrez un fiasco dans le domaine du transport public ne favorisant pas l’installation des entreprises et des habitants dans la région .
    Quand à l’autoroute voisine , comment affirmer qu’elle remplacerait la voie ferrée si cette dernière ne capte pas de clients ? Il est déja arrivé que des automobilistes se soient retrouvés bloqués dans leur chère voiture en pleine tempête de neige pendant plusieures heures sans la moindre assistance sur une autoroute de plaine ( et payante ) . Je vous laisse imaginer la chose en montagne : pas de point d’arrêt ( gare ) avec si possible un restaurant ( buffet ) pour reprendre des forces et prévenir ses proches .
    L’argent public doit être utilisé à bon escient pour le bien de tous et non pour s’en mettre plein les poches personnellement sans suer la moindre goutte ( si des actionnaires inutiles à la juste vie communautaire se sentent visés , ils sont moins bêtes qu’ils n’y parraissent ) .

  6. Travapeur

    le 25 mars 2007

    Chers Amis ferrovipathes,
    Bonjour de la part d’un nouveau sur ce site.
    Je vous félicite de cette tribune et vous demande de ne pas oublier l’association
    C F H A (Chemin de Fer de la Haute Auvergne)
    ou GENTIANE EXPRESS exploitant de manière
    touristique la ligne proche de chez vous
    BORT LES ORGUES – RIOM ES MONTAGNES – ?
    et qui voudrait bien la prolonger jusqu’à
    Neussargues.
    C’est une animation non seulement ferro-viaire et touristique, mais aussi économique
    ce qui correspond à votre but de (re)donner
    vie à cette règion: l’arrivée d’une centaine
    de touristes chaque aprés-midi des jours de
    circulation à Lugarde-Marchastel est une
    « manne » pour ce village qui sait les accueillir dans ses commerces ou son
    panorama.
    Au lieu de disputes stériles, il vaudrait mieux utiliser votre énergie à obtenir
    l’entrée du Gentiane-Express en gare de
    Neussargues, qui outre les avantages d’une
    gare moyenne (toilettes,téléphone,guichet,
    correspondance avec des trains, etc.)
    offre des possibilités d’extensions touristiques vers Murat, le Lioran,St-Flour.
    Avec mes salutations ferroviaires.
    Travapeur

  7. Lightman

    le 25 mars 2007

    Laurent> Merci pour ces considérations techniques qui nous éclairent un peu plus sur les problèmes des voies vers Garabit…
    Travapeur> Je ne connais pas le dossier, mais il me semble qu’il doit y avoir un problème majeur pour faire arriver le train en gare de Neussargues : la traversée de la nationale. Impossible puisqu’il n’y a plus de passage à niveau. C’est sans doute ce que doivent répondre les autorités.
    Maintenant, avec un peu de volonté et d’énergie collective, il est parfois possible de trouver des solutions… Ce n’est pas mon combat, j’ai juste un oeil d’ancien habitant de Neussargues…

  8. Laurent Courtois

    le 25 mars 2007

    Bonsoir Lightman
    Si vous voulez consulter le rapport édifiant sur le déraillement de l’Aubrac du 25 Février 2006 , vous comprendrez comment nos chers technocrates ont pris une odieuse décision de fermeture que j’espererait non définitive .
    Consultez les archives de l’année 2006 en date du 14/12/06 ( retour sur le déraillement de l’Aubrac ) sur l’état pitoyable d’une infrastructure sur laquelle trois fois rien ne fût entrepris durant de longues années pour en arriver à ce triste résultat . Accrochez vous bien !
    Cordialement

  9. Laurent Courtois

    le 25 mars 2007

    Bonsoir Travapeur
    Grand coup de chapeau à l’association du Gentiane Express qui par ses moyens essaie de maintenir la présence du train dans une région désertifiée par le chemin de fer national .
    Je soutients de tous mes voeux que le C.F.H.A. puisse atteindre Neussargues . Mais la S.N.C.F. aura t-elle la bontée d’arrêter les trains dans une grande gare qui vient de perdre sa dernière ligne de correspondance que j’espère non définitive ? Je projete de rendre visite au C.F.H.A. et tant qu’à faire pouvoir emprunter le train sur un trajet complet depuis Paris .
    Cordialement

  10. Travapeur

    le 25 mars 2007

    Note pour M. Lightman
    ce soir à 19 h. 55
    Je ne connais pas exactement le problème
    du passage à niveau de Neussargues, mais
    la DDE qui avait supprimé sans autorisation
    celui de la sortie nord de la gare de
    Riom-es-Montagnes a été obligée de le
    reposer.
    Quelle est la situation à Neussargues ?
    Salutations ferroviaires
    Travapeur

  11. Travapeur

    le 28 mars 2007

    Bonsoir,
    Si vous désirez des idées pour animer votre
    si belle région, puis-je vous suggérer de
    prévoir une cérémonie pour fêter en 2008
    le centenaire de la ligne de Bort les Orgues
    voire un train spécial avec la locomotive
    à vapeur 141 R 420 de Clermont-Ferrand
    ou la 840 de Bourges (Cosne) qui fait des
    excursions en deux jours vers Saint-Flour
    en espérant que la ligne des Causses sera
    réparée, ou même un train spécial pour
    sa réouverture . . .
    Comme vous le dites,il faut des innovations.
    Salutations ferroviaires.
    Travapeur

  12. Laurent 95

    le 29 mars 2007

    Bonsoir Travapeur
    Très bonne idée que le retour d’un train à vapeur sur cette ligne touristique le temps d’une journée qui a dû surmonter pas mal de tracasseries administratives pour y faire venir les deux R.G.P. aujourd’hui fer de lance de l’exploitation touristique .
    En effet , déverrouillage de l’aiguillage d’accès à la ligne de Bort les Orgues et peût-être la repose d’un rail empêchant quiconque de favoriser une correspondance pratique entre un train touristique et un train du service public permettant contre l’avis de l’exploitant national , le maintien des circulations sur une ligne dont elle n’a que faire .
    Faire comprendre à nos chères autorités qu’une élèctrification de Clermont-Ferrand à Aurillac dans un premier temps relancerait l’activité ferroviaire et la baisse de la pollution dans cette belle région relèverait de l’exploit , coûterait même moins cher que de favoriser le tout routier là où la montagne reprend sa revanche chaque hiver et où elle voudrait bien nous offrir le meilleur de l’été sans l’exclusivité de l’automobile .
    Je profite de ce nouveau message pour reprendre mon pseudonyme présent sur le site ferroviaire Metropole traitant des transports en commun franciliens .
    Cordialement

  13. Laurent 95

    le 13 avril 2007

    Bonsoir
    Si au moins la voie ferrée devait être remise en état ( pas de bricolage , mais une voie reconstruite avec des matériaux neufs et qui durent ) , en plus du retour de l’Aubrac et du train de coïls , un service régional ( départemental dans les faits ) , pourrait être assuré par automoteur X 73500 d’Aurillac à St Flour ( prolongement possible à St Chely d’Apcher ) , à raison de deux allers/retours minimum dans un premier temps .
    L’usine de cette dernière ville , si elle fait toujours confiance au chemin de fer ( je ne parle pas obligatoirement de la S.N.C.F. ) peut permettre à des employés d’autres villes et villages situés sur le trajet d’aller travailler et revenir chez soit par un transport en commun qui a fait ses preuves depuis fort longtemps , pour peu que l’exploitant veuille bien l’entretenir .
    Bien sûr , l’automoteur fonctionne au gasoil comme un autocar , mais il peut-être couplé par 3 pour transporter en toute sécurité un nombre conséquent de voyageurs sans encombrer les routes étroites de la montagne sujete à une météo difficile en hiver . Et si une électrification n’est pas envisagée bien que possible , le chemin de fer est à ma connaissance le seul mode de transport a l’utiliser , donc sans polluer en fonction de sa production .
    Cordialement

  14. andréa pierre

    le 8 juin 2007

    Bonjour! les travaux de remise à niveau de la ligne béziers neussargues, ont-il commencé!. Je vous en remercie par avance. pierre!

  15. Chalmeton

    le 26 octobre 2007

    slt chui de neussargues et je tien a préciser qu’a neussargues il i a RIEN!!
    A part 10commerces ,et un college !!!seul truc ki attire du monde et qui é cool c la fete a neussargues sa dure 32jours mais c’est mieux qu’a murat!!!!Pour les jeunes ils ont faits une salle des jeunes mais plus d’animatrice???