Ne soyons pas fatalistes pour le Cantal
Ce livre (suite d’une première édition parue en 1982) écrit par la journaliste Christine Clerc, c’est l’éloge de l’optimisme et de la volonté. Alors que beaucoup d’oiseaux de mauvaise augure nous prédisent le déclin inéluctable de la France et de son économie, ce livre prend le parti de voir le verre à moitié plein, en nous faisant découvrir la France par de multiples exemples de succès, de gens qui se battent au quotidien pour leur réussite et celle de leurs concitoyens…
On nous raconte par exemple comment la CCI de Valenciennes a joué un rôle moteur pour l’arrivée de cette fameuse usine Toyota, qui créa plus de 2.000 emplois. Et plus globalement comment cette région du nord a su enrayer son déclin des années 80 pour rebondir et se développer comme un véritable carrefour européen. Des exemples similaires avec la Lorraine ou le Languedoc… On nous parle aussi de la création de Sophia-Antipolis quasiment ex nihilo, et surtout la véritable vision d’avenir du géniteur du projet…
Mais l’exemple le plus frappant est celui de la Bretagne. Dans la France de l’après-guerre, la situation de la Bretagne est catastrophique : quasi désert économique, très fort exode rural. Après des années de combats dispersés, les forces vives bretonnes réagissaient alors uniformément de la façon suivante :
<< Nous avons fini par comprendre qu’en demandant vingt-cinq choses à la fois au gouvernement, nous n’obtiendrions jamais que des miettes. Nous avons donc décidé de nous battre pour trois revendications qui […] intéresseraient toute la Bretagne. >>
Ces trois priorités c’était : le réseau routier, les télécommunications et les écoles. C’était le bon choix au vu de la véritable métamorphose de la Bretagne au cours des dernières décennies sur ces trois domaines. Il y aurait à médier sur cet exemple breton pour nous autres cantaliens.
Voilà en tout cas un livre sympathique à lire pour se redonner du coeur à l’ouvrage 🙂










laviestbelle
le 9 février 2005l’exemple breton est bien à suivre. En tout cas il faut une locomotive qui entraine le reste et cette locomotive c’est pas Aurillac, encore moins Saint Flour ou Mauriac. Ne serait ce pas à Clermont Ferrand, capitale régionale que nous devons trouver aussi notre essor?
1: le TGV à Clermont ferrand: que benef pour le Cantal…sans que ca coute au Cantal un rond!
Et la tu as Paris pas trés loin du coup.
2 developper l’aéroport de Clermont ferrand avec 18 destinations et en faire UN AEROPORT REGIONAL avec concentrention de tout l’argent des acteurs locaux et l’Etat…et donc exitl’avion à Aurillac (en +, tel que, l’aeroport d’Aulnat a lui aussi quelques soucis)
Alors voilà 2 objectifs seulement à soutenir par les 1 et les autres de toute la région et donc de tout le Cantal.
Bon ben tout cela est de l’ordre du possible!
Methode « comme en Bretagne ».
Lightman
le 11 février 2005Oui, c’est vrai que dans l’idéal, le TGV à Clermont, ça laisse rêveur. Mais, il semblerait que même les clermontois aient renoncé à ce projet…
L’aéroport de Clermont pourrait être le grand aéroport dont la région a besoin, mais il reste à deux heures de route d’Aurillac : beaucoup trop loin pour les entreprises. S’il fallait supprimer l’aéroport d’Aurillac, autant opter pour Rodez concernant les aurillacois, puisque de toute façon la partie Est du département va déjà à Clermont… L’aéroport de Rodez est à 1h10 d’Aurillac. Il a une liaison vers Lyon, 3 rotations par jour vers Paris et une vers Londres… Peut-être qu’en améliorant la route pour aller à Rodez ? S’il ne fallait plus que 45 minutes pour aller à Rodez depuis Aurillac, là ça commencerait à devenir intéressant…