En direct sur jeuxvideo.com hier soir

Le 3 mai 2013

J'ai participé à un live d'une heure hier soir sur jeuxvideo.com pour présenter le JVBook. Un live un peu mouvementé puisque j'ai failli m'étouffer en direct, la faute à une clim un peu basse qui a réveillé un rhume d'avril particulièrement costaud 🙂

Vous étiez pas moins de 6000 spectateurs en simultané, ce qui, soyons honnête, m'a fait très plaisir ! J'espère vous avoir donné un bon aperçu de ce que vous pourrez trouver dans le JVBook et que, malgré les quintes de toux, le propos restait audible.

Pour ceux qui n'auraient pas pu suivre cette émission en direct, vous pouvez vous faire une séance de rattrappage : voir le direct du JVBook sur jeuxvideo.com

Commentaires

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  1. Tillieux

    le 3 mai 2013

    Très intéressant du coup j’ai encore plus envie de lire le bouquin !
    J’ai bien rigolé lorsque vous parlez des problèmes du site avec la police, car j’ai pensé direct à cet extrait de Gaston Lagaffe.
    http://image.noelshack.com/fichiers/2013/18/1367578937-gaston.png
    J’imagine très bien la même situation avec jeuxvideo.com et la police d’Aurillac ! 😀

  2. DMG

    le 3 mai 2013

    Je viens juste de lire la news et la mise en ligne du podcast, je passe à ton audition pour les quelques minutes que j’ai de libre de suite autour d’un bon kawa :noel:
    http://www.jeuxvideo.com/news/2013/00065412-le-fondateur-de-jeuxvideo-com-repond-a-vos-questions.htm

  3. GoogleBuzz

    le 3 mai 2013

    Oui c’était audible. Aucun souci.
    On avait même l’impression qu’une heure n’était pas assez tellement tu avais des choses à dire 🙂
    J’espère que ça donnera envie aux gens d’en savoir plus et de se procurer le bouquin.
    En tout cas ce live t’aura permis de savoir que tu ne te lanceras pas dans une carrière de présentateur météo pour l’avenir :p

  4. Lightman

    le 3 mai 2013

    ah ça non ! Pour montrer quelque chose aux spectateurs, il faut faire exactement l’inverse de ce qu’on ferait naturellement ! Et pour ça, une excellente coordination semble nécessaire, ce dont je semble être totalement dépourvu ! 🙂

  5. GoogleBuzz

    le 3 mai 2013

    C’est bien ce que je sous-entendais ^^
    La rédaction de JV.com a eu droit à une séance de dédicaces? 🙂

  6. Lightman

    le 3 mai 2013

    @GoogleBuzz > Heu non, peut-être plus tard. Mais surtout je ne veux pas donner l’impression d’imposer mon bouquin. Tout le monde ne le lira sûrement pas, et ils vont probablement recevoir un ou plusieurs exemplaires presse.

  7. Djidane01

    le 3 mai 2013

    Je viens de recevoir le livre (par pixnlove).
    Finalement tu n’as trouvé personne pour en faire la préface ?
    Bonne chance pour la suite.

  8. Lightman

    le 3 mai 2013

    @Djidane01 > En fait, on a été pris par le temps : il nous fallait trouver quelqu’un en quelques jours. Et personne n’a fait l’unanimité. Du coup, pas de préface. Mais personnellement, j’aime autant n’avoir pas de préface plutôt qu’une préface demandée à quelqu’un qui connait peu l’aventure de jeuxvideo.com et qui aurait pu en brosser un tableau approximatif ou même incohérent 🙂

  9. DMG

    le 3 mai 2013

    Une préface des cofondateurs en la personne de Jérôme STOLFO et François CLAUSTRES aurait peut-être été le meilleur choix que tu puisses faire étant donné qu’ils connaissent jeuxvideo.com depuis les débuts quoi, non ?

  10. Lightman

    le 3 mai 2013

    @DMG> Sans doute. Mais dans l’esprit d’un éditeur, une préface ne se justifie que dans l’idée d’apposer le nom du préfaceur sur la couverture avec pour objectif de faire vendre le livre sur son nom.
    Pour résumer, il faut un préfaceur connu sinon ça ne sert à rien.

  11. DMG

    le 4 mai 2013

    Oui mais, on peut aussi déduire que ton bouquin est « principalement » destiné à la communauté, aux membres assidus…Par ce fait, une préface des cofondateurs aurait été justifiée. Je ne dis pas que la communauté sera la seule intéressée mais en partie éventuellement.
    Quand on lit jeuxvideo.com sur un bouquin et pour ceux qui connaissent, en lisant sur la couv’ le nom de STOLFO et CLAUSTRES en tant que préfaceur, ça laisse songeur et ça pousse tout aussi bien le lecteur à aller chercher l’info pour savoir qui sont ces personnes. Le résultat aurait été qu’ils sont les cofondateurs et une préface par des personnes qui connaissant le sujet mieux que personne, c’est aussi vendeur dans une certaine mesure.
    J’suis pas d’accord quand tu dis que la préface doit être faite par quelqu’un de connu, j’ai lu quelques bouquins préfacé par Mr tout l’monde, et ce monsieur s’avérait être un ami de toujours de l’écrivain. Forcément, le bouquin ne se vend par à la Houellebecq ou Nothomb et certains bouquins à succès ne sont pas préfacés par une personne connue.
    « Pour résumer, il faut un préfaceur connu sinon ça ne sert à rien. »
    =>Tu comprends bien que je ne partage pas ton avis.

  12. Lightman

    le 4 mai 2013

    @DMG> Ce n’est pas mon avis, c’est l’avis de l’éditeur qui connait le marché et ses pratiques. La préface est, la plupart du temps, un argument commercial, tout comme le choix d’un titre accrocheur, la couverture ou le résumé du livre. C’est un fait.
    Après, rien n’empêche un auteur de se faire préfacer par un inconnu, mais ce n’est pas le cas le plus courant et en plus l’éditeur ne pousse jamais dans ce sens, c’est bien évident.

  13. Kay

    le 6 mai 2013

    J’ai regardé l’interview en replay. Très intéressant ! Les anecdotes donnent envie d’en savoir plus.
    Je reviens sur le débat sur l’indépendance des journalistes et le fait qu’il soit inconcevable que leur jugement puisse être acheté. Je suis tout à fait d’accord. Tu as d’ailleurs souligné que l’intimidation pouvait être plus subtile, avec un aspect bien plus commercial et donc vendeur.
    En revanche, c’est la pratique inverse qui existe et je regrette que l’on en parle pas assez.
    Les éditeurs ne payent pas les journalistes pour avoir une bonne note, mais il est courant qu’ils fasse justement tout l’inverse, ils boycottent ceux qui ne les satisfont pas, ce qui est tout aussi malsain.
    J’imagine qu’il existe quelque part, des structures qui voient leur champs d’action réduit parce qu’elles ont osé casser un produit d’un éditeur réputé.
    Il existe je pense beaucoup d’armes autres que l’argent, permettant de rendre la vie difficile à un journaliste. Avant-premières, présentations, accréditations ? Bref, je ne connais pas trop le milieu mais je pense que ça tourne autour de tout ça.
    Quand je vois JV.com proposer le gaming live GTA4 le jour de sa sortie, il est clair que le produit vous a été remis bien à l’avance. Ca renforce votre professionnalisme et le jour de sortie d’un jeu aussi important, il est évident que ça vous apporte beaucoup d’être parmi les premiers à sortir du Gameplay.
    Donc il suffit à un éditeur de boycotter une entité et ne plus lui offrir ce genre de privilèges pour qu’il en pâtisse.
    D’ailleurs je me souviens d’une anecdote où Amazon avait annoncé par erreur la date de sortie d’un Call of Duty avant de corriger rapidement sa fiche. Un site de jeu avait diffusé l’info et l’avait en revanche bien gardé pour en faire un scoop.
    Activision avait alors « blacklisté » le site en annulant toutes les invitations, produits, et partenariat qui les liaient (publicité sur le site etc)
    Donc s’il est vrai qu’un éditeur ne donne pas d’argent à un journaliste, il a tout de même moyen de lui en faire perdre et c’est tout aussi vicieux.
    Le site en question n’avait pas cédé et même communiqué pour dénoncer l’action d’Activision.
    Contrairement à ce que Rivaol évoquait, je ne suis pas certain que malgré ce coup bas révélé, l’image d’Activision ait été écornée. A part les puristes sensés, ayant une éthique et sensible à l’esprit commercial, qui pourraient être déçus de découvrir ce genre de pratique, je crois que c’est passé inaperçu tout simplement parce qu’un gamer reste un gamer, et que rien ne lui empêchera d’acheter un jeu mis à part la « valeur » du jeu en lui-même. Tout le monde achètera un GTA même si l’on découvre que Rockstar fait sous-traiter une partie de son développement à des petits taiwanais sous-payés (désolé pour l’exemple mais c’est pour l’image).
    Et si le site visé n’a pas cédé, qu’en est-il pour une plus petite structure qui est encore en développement et pour qui chaque partenariat/contrat compte ?
    Peut-être qu’il y a beaucoup d’histoires de ce type que l’on n’imagine même pas.
    Et si des journalistes avaient cédés à cette pression, ne pourrait-on pas parler de corruption ?

  14. Kay

    le 6 mai 2013

    Voici un article intéressant résumant mes propos : http://www.gameblog.fr/news/27499-maj-activision-blackliste-gameblog

  15. Lightman

    le 6 mai 2013

    Des histoires comme cet épisode d’Activision, il y en a plein. Chacun est dans son rôle :
    – Activision défend son jeu contre une communication non maîtrisée qui peut lui être préjudiciable.
    – Les journalistes informent.
    Après, évidemment qu’il y a forcément des conflits entre le job des éditeurs et le job des journalistes ! S’il n’y avait aucun conflit, c’est que la presse vidéoludique serait aux ordres !
    En 15 ans, les journalistes que j’ai croisés (qu’ils soient de jeuxvideo.com ou pas) avaient en règle générale un comportement honnête, soucieux de faire leur travail de bonne foi, en étant aussi impartiaux et objectifs que possible. J’ai entendu parler à plusieurs reprises de couvertures vendues à un éditeur en presse papier, j’ai entendu parler à maintes reprises de notes modifiées par le réacteur en chef sans l’aval du journaliste en presse papier. Je n’ai pas eu connaissance de pratiques similaires en presse online. Ca ne veut pas dire que la presse online est forcément plus vertueuse, mais je pense qu’il y a eu des progrès en termes d’indépendance avec le passage au online. Notamment pour une raison simple : en presse papier il est impossible de se passer des éditeurs compte tenu des délais de bouclage. Sans version du jeu de l’éditeur, il était impossible de publier le test au moment de la sortie. Sur jeuxvideo.com, il arrive toutes les semaines de tester des jeux après les avoir achetés parce que l’éditeur n’a pas envoyé le titre.
    Au final, il ne faut pas compter sur moi pour hurler avec les loups. Les conflits d’intérêt ou les tentatives d’influence, il y en a dans la presse spécialisée en générale. A mon avis, dans le jeu vidéo probablement moins que dans d’autres industries comme le cinéma, ou l’automobile. Et c’est presque anecdotique par rapport aux jeux d’influences qui sont à l’oeuvre en politique.
    Donc tout ce débat sur l’indépendance de la presse vidéoludique serait intéressant s’il ne partait pas du principe que la profession est corrompue. Alors même que les gens qui salissent le métier de journalistes spécialisés ne l’ont souvent jamais exercé, bien évidemment.