Facexit étape 1

Le 9 octobre 2019

Après avoir supprimé mon profil LinkedIn, puis une semaine plus tard mon compte Twitter, il était temps que je m’attaque à Facebook. Mon principal objectif, le plus difficile, le Nutella de ma diète des réseaux sociaux. On sait que ça nous fait du mal, mais c’est difficile de s’en passer. Alors, j’ai mis au point un plan pour mon Facexit. En trois étapes.

Première étape, récupérer les informations que j’ai publiées sur Facebook. Toutes les données, tous les commentaires, tous les likes, toutes les photos, tous les textes, tous les liens vers des vidéos, sans oublier les informations du profil… Dans ce fourre-tout, on trouvera parfois des trucs intelligents, mais le plus souvent des choses insignifiantes et sans aucun intérêt, voire des trucs complètement débiles. Je veux pourtant garder une trace de tout, parce que j’ai tellement posté d’informations qu’il y a forcément des choses que je regretterais un jour de ne pas retrouver. Comme cette photo de plage à laquelle je tiens beaucoup, prise par un beau soleil de février, à contre-jour, où l’on devine la silhouette de Myriam retenant une petite Jade par la capuche, elle-même contenant non sans mal un jeune Pancho dissipé. Un cliché-réflexe pris à l’improviste avec un vieux téléphone presque obsolète, et posté instantanément sur Facebook, puis oublié…

Deuxième étape, annoncer mon départ définitif de Facebook et prévoir un délai, histoire de ne pas m’isoler soudainement du reste du monde, de garder le contact avec mes « amis » les plus proches, et de ne pas perdre en un clic toute l’audience de mon blog. Peut-être prévoirai-je un compte à rebours de 100 jours, qui me rappellera la fin de mon service militaire, quand il était de tradition, à partir du « père cent » de colorier une carte de France des départements, chaque jour un département, dans l’ordre inverse de leur numéro, du Val d’Oise jusqu’à l’Ain. Bientôt la quille !

Troisième et dernière étape, la suppression complète et définitive de mon compte Facebook signant mon départ irrémédiable des réseaux dits sociaux.

J’ai franchi aujourd’hui la première étape, en rapatriant sur mon ordinateur toutes les données que j’avais postées sur Facebook depuis mon inscription le 20 novembre 2007 jusqu’à aujourd’hui. Douze ans tout de même, et près de trois cents mégaoctets de données au format HTML archivées en ZIP, qu’on peut facilement télécharger dans les paramètres de l’application de Zuckerberg.
Encore quelques semaines et les années Facebook seront derrière moi. Hâte de retrouver ma vie d’avant toute cette effervescence futile.

Commentaires

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  1. Fabrice

    le 10 octobre 2019

    Répondu sur Facebook 😜✌️🤣

  2. lightman

    le 10 octobre 2019

    héhé, profite tant qu’il est encore temps ! 🙂

  3. Yoan De Macedo

    le 10 octobre 2019

    Oh ! ça y est ! 🙂

    De mon côté, j’ai laissé le compte ouvert.
    J’utilise encore la partie messenger de Facebook pour communiquer avec certains amis (via l’app mobile messenger) mais plus le reste de Facebook.

    J’ai juste publié un message pour dire que je n’y venais plus en 2014.
    J’ai arrêté de manière « assez brutale » en fait. Au départ, j’ai eu comme une sensation de « manque ». Il faut dire que j’étais accro à Facebook (ce qui n’est pas normal, je ne regrette donc pas mon choix). Puis, ça passe vite. Maintenant, je suis même agacé de voir ce côté addiction aux réseaux en regardant le comportement des autres (je ne sais pas si c’est normal non plus ;)).

  4. lightman

    le 11 octobre 2019

    Yoan> Je pense que j’ai aussi ce côté addict, c’est justement pour cela que je préfère carrément supprimer mon compte pour ne plus avoir envie d’y retourner. Un peu comme un fumeur qui arrêterait la cigarette et qui ne se croirait pas capable de s’en griller une de temps en temps sans replonger 🙂

  5. Jean David

    le 12 octobre 2019

    Par rapport à ton blog, une solution est de transformer ton compte en page, puis d’automatiser les publications dessus.

    Avec un peu de recul, c’est le seul truc qui me « manquait » de Facebook : me priver de donner quelques nouvelles, même si c’est par blog interposé, à tous ceux (et ils sont nombreux) qui ne jurent plus que par FB. et si quelques process automatisés permettent de garder ce lien tout en te « protégeant » de toute connexion manuelle sur le réseau, pourquoi s’en priver 🙂

  6. lightman

    le 12 octobre 2019

    Merci beaucoup Jean-David pour cette suggestion. C’est un excellent conseil. Comme toujours d’ailleurs. Il me semblait qu’on ne pouvait pas convertir un compte en page, mais qu’il fallait créer une page à partir de zéro, ce qui est un peu dissuasif. J’vais regarder ça.

    En tous cas, depuis quelques jours sur mon profil FB, les invitations « d’amis » se multiplient, je me demande si l’algo de Facebook arrive à détecter les futurs partants, en tentant de les faire renoncer à leur projet 🙂

  7. Cyrille BORNE

    le 12 octobre 2019

    Facebook est le dernier compte de réseaux sociaux que j’ai conservé et je ne le supprimerai pas. Deux raisons, je suis enseignant, j’ai passé 8 ans dans le Cantal (Maurs la Jolie), je suis rentré chez moi dans le sud, c’est une façon de garder le contact avec d’anciens élèves devenus aujourd’hui adultes. La seconde c’est que pendant la crise des gilets jaunes, les inondations dans l’Aude où je vis, la préfecture par exemple n’a qu’un compte twitter et facebook. De la même manière pour avoir de l’information autour de moi, des événements, c’est la méthode qui reste encore la plus efficace.

    Par le fait, pour éviter de perdre du temps à lire des conneries du matin au soir, je me suis désabonné de 95% des gens qui publient n’importe quoi.

    Si chacun a la liberté évidente de faire ce qu’il veut, supprimer un réseau social pour dire qu’on a supprimé tous les réseaux sociaux n’est peut-être pas si judicieux, une utilisation mieux raisonnée plutôt que de tomber dans les extrêmes.

    Bonne continuation, c’est bientôt l’heure de sortir les pneus neige.