Dernières lectures

Le 27 septembre 2016

Quelques nouvelles lectures ces dernières semaines. Les voici  par ordre décroissant d’intérêt.

L’homme qui ment (livre audio)
Marc Lavoine n’est pas juste un chanteur et un acteur. Il a aussi une bonne plume. Et il avait une histoire assez incroyable à raconter. L’histoire de son père, militant communiste et coureur de jupons compulsif, qui vit plusieurs vies en même temps entre sa famille officielle et ses innombrables maîtresses… Très bon livre, parfois drôle, toujours émouvant. Ca m’a donné un autre regard sur le film Le Coeur des Hommes, dans lequel Marc Lavoine incarne un séducteur très proche du portrait qu’il fait de son père.

Un long chemin vers la liberté (livre audio)Un monument, telle est l’autobiographie de Nelson Mandela. On y apprend le détail de son cheminement : une éducation à l’anglaise, ses premiers pas comme avocat, son combat avec l’ANC, son emprisonnement pendant près de 30 ans, et la libération avec l’arrivée de la démocratie en Afrique du Sud et une lente réconciliation entre les blancs et les noirs. Ce qui me frappe, c’est la grandeur du personnage et l’absence totale de volonté de vengeance à sa sortie de prison.

Tout déprimé est un bien portant qui s’ignore 
Une lecture impromptue puisque j’ai trouvé ce livre par hasard sur mon lieu de vacances, alors que j’avais terminé mes bouquins du moment. Malgré un titre peu inspiré, cet ouvrage très factuel vous explique, études à l’appui, comment vous sentir bien dans vos baskets. Ecrit par un professeur en psychiatrie, c’est facile à lire et inspirant.

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que…
A cheval entre un livre de développement personnel et un roman, ce livre n’est finalement ni l’un ni l’autre : les techniques de développement personnel sont survolées, et l’histoire est parmi les plus inintéressantes et plates que j’ai pu lire, servie en plus par une écriture pauvre et stéréotypée. Le succès colossal de ce livre reste pour moi une énigme. Il est vrai que je ne suis pas dans la cible et qu’il s’est peut-être vendu sur sa couverture et son titre (fort intelligemment trouvé), afin de susciter l’achat d’impulsion des « ménagères de 50 ans » auxquelles il se destine.