Elon Musk : entrepreneur, héros, aventurier, scientifique...

Le 11 avril 2016

Voici, parmi tous les bouquins pour entrepreneurs que j’ai digérés ces derniers temps, le plus enthousiasmant et le plus motivant. Elon Musk est un entrepreneur incroyable aux ambitions démesurées. A tel point que même dans la Silicon Valley où on est pourtant habitué à penser « innovation de rupture » et « marché mondial », peu de gens croyaient en lui lorsque, aux débuts des années 2000, il a décidé de miser sur des projets titanesques l’essentiel de la fortune qu’il avait gagnée en revendant Paypal.

L’entrepreneur a une vision très précise vers laquelle convergent tous ses projets : sauver l’humanité.
– Que ce soit avec SpaceX (4000 salariés) qui est en train d’uberiser le marché des lancements spatiaux, et dont l’objectif final est de coloniser Mars (si si!)
– Que ce soit avec Tesla (13.000 salariés) qui a conçu la meilleure voiture électrique du marché, et également la voiture la plus sûre du monde, toutes catégories confondues.
– Que ce soit avec SolarCity (13.000 salariés et dont il est président non exécutif) qui est l’un des plus gros constructeurs de panneaux solaires américains

Elon Musk a une vie de héros de bande dessinée. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Musk a servi de source d’inspiration pour le héros Tony Stark du film « Iron Man ». 

On compare souvent Musk à Steve Jobs (en plus généreux et plus humain), à ceci près : Jobs faisait construire tous ses appareils en Chine. A l’inverse Musk prone l’intégration verticale et a fait construire d’immenses usines aux Etats-Unis où la plupart des composants des véhicules et des batteries de Tesla, des panneaux de SolarCity et des fusées de SpaceX sont fabriqués.

La réussite fulgurante de Musk et ses ambitions démesurées ont de quoi donner le vertige. On verra si ces entreprises continuent leur croissance incroyable, si SpaceX ou Tesla continuent de remporter des défis que tout le monde croyait impossibles. Mais en attendant, il fait rêver toute une génération d’entrepreneurs de par le monde.

Ci-dessous, le dernier exploit de SpaceX il y a 3 jours, qui a réussi l’exploit de faire se poser le premier étage de sa fusée sur un bateau-drone en plein milieu de l’océan.

Commentaires

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  1. Fab V. (créer un site ;))

    le 11 avril 2016

    Imho, dans 100 ans, plus personne ne parlera de Steve Jobs alors que dans 5000 ans, si l’humanité existe encore et que SpaceX mène à bien ses projets, on parlera encore d’Elon Musk.

  2. Lightman

    le 11 avril 2016

    Ca me rappelle l’histoire du PDG de Pepsi qui, aux yeux de Jobs, ne faisait que vendre de l’eau sucrée. L’histoire se répète au détriment de Jobs cette fois-ci si on le compare à Musk. Car entre concevoir des téléphones ou des tablettes ou bien conquérir Mars ou révolutionner le marché automobile, on n’est plus sur la même échelle des challenges 🙂

  3. Bastien

    le 6 octobre 2016

    Bonjour Sébastien,
    Je découvre ton blog très intéressant et je tombe sur cet article. Je n’ai pas lu le bouquin donc je ne vais pas m’avancer mais j’ai par contre lu qq articles comme celui ci (et bien d’autres) http://www.01net.com/actualites/elon-musk-un-homme-accro-au-travail-dur-en-affaires-et-un-peu-excentrique-654402.html qui mettent un peu à mal cette idyllique vision que nous avons d’Elon Musk, tout comme certains en avaient de Steve Jobs (et en ont encore).
    Ils ont une part de mégalomanie incontestable, surement un carburant nécessaire pour faire avancer de tels projets, mais collaborer avec eux ne doit pas être un plaisir quotidien. C’est plus proche de la dictature et de l’engagement totale que de la collaboration professionnelle.
    Son modèle développé sur la dette peine aussi à convaincre après des années dans le rouge : http://www.seattletimes.com/business/musk-fails-to-assure-investors-solarcity-bid-is-a-good-deal/
    Son charisme certain lui permet jusque là de pouvoir convaincre mais jusqu’où. C’est un peu le même principe avec Uber où on se demande si ce n’est pas par crainte que l’entreprise ne s’effondre, emmenant avec elle toute la bourse dans une crise mondiale, qu’elle arrive à continuer à lever des fonds en creusant une perte abyssale sur une marche en constante innovation (véhicule autonome notamment).
    Vaste sujet. Même si j’avoue que ses projets me le rendent plus sympathiques que tous les traders de matières premières qui pour gagner toujours plus ne soucient pas d’affamer en qq clics des millions de personnes. Mais c’est une autre histoire de notre monde actuel.