Bientôt des camps de détox numérique dans le Cantal ?

Le 24 novembre 2015

Entre 3 et 5% de la population française seraient victime de cyber-addiction. Il y a une prise de conscience de plus en plus forte des intéressés, mais aussi des entreprises et des pouvoirs publics. A tel point qu’il y a un besoin pour aider les gens à décrocher (même temporairement) de leurs multiples connexions numériques et se reconnecter avec la vraie vie.

L’article suivant est à ce sujet très révélateur d’un besoin émergent :
http://www.atelier.net/trends/articles/droit-deconnexion-detox-digitale_438797

Que peut-on déduire de cela ?
– Qu’il y a peut-être besoin d’établissements (médicaux ?) spécialisés pour prendre en charge ce type d’addictions
– Qu’au-delà du médical, il y a certainement une carte à jouer dans le tourisme sur ce créneau : lieux de séminaires déconnectés, week-end déconnectés, etc…
– Dans ce cadre, le Cantal a de gros atouts avec ses espaces naturels préservés qui se prêteraient à merveille à cet exercice

J’espère que des entrepreneurs locaux réfléchiront à l’idée de se lancer dans une telle aventure. L’idée me plait bien car elle jouerait sur les atouts de notre département sans essayer de concurrencer vainement des territoires plus favorisés… 

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. Ggjhfrfb

    le 26 novembre 2015

    J’ai bien peur que le mot dépendence ne soit pas assez fort pour définir correctement à quel point certain ne peuvent vivre sans intéragir avec un objet connecté.
    La génération de débiles est en marche…

  2. GoogleBuzz

    le 5 décembre 2015

    Ca fait très réunion de hippies leurs camps…
    Je pense que la solution ce n’est pas seulement de faire des camps où les gens se retrouveraient entre eux et s’amuseraient que pendant une certaine période. Ca peut aider ou amorcer quelque chose mais l’idéal serait d’aider ces gens au quotidien à ne pas reprendre de mauvaises habitudes où à ne pas combler leur solitude ou autre manquement par le numérique.
    Parce qu’à mon avis une fois de retour à la maison, la personne est seule et se retrouve facilement tentée à recommencer.

  3. Minimoi

    le 28 janvier 2016

    Pourquoi pas organiser des randos pour se libérer de cette dépendance ?
    Un bon tour du Cantal à pied, sans son téléphone :
    – On ne croise pas de technologie
    – Le paysage remplace bien tous les fonds d’écrans du monde
    – Une bonne bouffée d’oxygène
    – Et en groupe, l’avantage serait de renouer de vraies relation plutôt que celles qui ne sont plus que virtuelles.
    Dans tous les cas, c’est un réel problème.