Mes ancêtres les trompettes du roi

Le 25 février 2022

Deux mois sans nouvel article sur ce blog. Pas eu le temps. Je suis plongé dans mon projet de recherche sur les Trompettes du Roi dont je vous avais parlé précédemment. Cette fois-ci, j’ai pris le sujet à bras le corps. Je me suis entouré d’une sympathique équipe de généalogistes aguerris, et j’explore au quotidien les sources pouvant m’amener à une meilleure connaissance de ces hommes du nord de la Haute-Auvergne qui furent musiciens de la maison du Roi entre Charles VIII et Louis XV.
D’abord, il faut les recenser, trouver la petite histoire dans la grande, en s’aidant de travaux de recherches universitaires ou en allant directement à la source. Il y a d’abord une étape d’imprégnation du sujet, beaucoup de lectures d’articles pour gagner en compétence sur l’histoire de la renaissance et plus particulièrement de la Cour et de la Maison du Roi. J’ai lu des choses improbables, comme hier un article très intéressant de 1932 de Georges Pagès sur « La vénalité des offices dans l’Ancienne France », ou encore aujourd’hui où j’attaque une prometteuse thèse de doctorat de 2002 : « La Musique sous le règne de François Ier » de Christelle Cazaux…

Maintenant que je commence à voir de quoi il retourne, l’idée est de recenser ces quelques centaines de trompettes du roi (auvergnats ou non), et d’identifier chaque individu, ce qui est loin d’être évident car l’information est parcellaire et il y a de nombreux homonymes. Pour passer à postérité, il valait mieux éviter de se prénommer Jean et de faire partie de la famille Rodde qui compte plus de 30 trompettes du roi. Par contre, j’aime beaucoup « Yves Rodde » au nom si unique, si facile à identifier. Sébastien Pissavy est également un nom unique : dans quelques siècles les généalogistes s’en féliciteront.

Ensuite, je veux essayer de rattacher chaque trompette à un arbre généalogique, même si la tâche sera sans doute impossible pour une partie d’entre eux, les plus anciens. J’aimerais in fine reconstituer certaines lignées de trompettes du roi, car cette charge, comme la plupart des offices sous l’ancien régime se transmettait de père en fils, en frère, en cousin…
Tout cela est passionnant. Vraiment. Et quand je suis passionné par un sujet, je suis un peu obsessionnel. Peut-être des restes de mon passé d’informaticien monomaniaque.

Au final, d’ici quelques mois ou quelques années – ça prendra le temps qu’il faudra – j’aimerais bien publier un ouvrage de référence sur le sujet des trompettes du roi en général. Pour être mieux armé, j’ai même rempli un dossier de candidature sur Parcoursup pour m’inscrire à la fac d’Histoire d’Aix-en-Provence à la rentrée de septembre. Au cours de mes études, j’ai toujours été le plus jeune de ma classe, je me demande comment je vais ressentir le fait d’être – et de loin – le plus vieux de l’amphi.

A part ça, j’ai quand même eu le temps de lire le passionnant roman Anéantir de Michel Houellebecq, ou encore l’émouvant et nostalgique Un barrage contre l’Atlantique de Frédéric Beigbeder. J’ai eu le temps aussi d’aller faire un tour dans le Cantal, deux jours de ski au Lioran avec de la neige sous un soleil quasi-provençal. Et au retour, après être passé chez Marcel Charrade pour faire le plein de Salers (pas le Salers Tradition, l’autre) et de Saint-Nectaire (celui qui est petit et épais, pas le fin), j’ai eu le temps de m’arrêter sur l’Aire de la Lozère. Là, j’ai payé mon premier plein de sans-plomb-quatre-vingt-quinze-E-dix à plus de 100 euros ! Ca fait un choc. C’était la station BP de l’Aire de la Lozère de l’A75, qui affichait fièrement le tarif exorbitant de 1,999€ le litre. La station d’autoroute la plus chère de France ?! Escrocs !

Commentaires

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  1. lajarrige

    le 1 avril 2022

    Bonsoir, as tu bien validé tes voeux sur parcoursup?

  2. lightman

    le 16 avril 2022

    Normalement oui, maintenant j’attends la réponse, vers le 2 juin paraît-il.