Dédicaces à Aurillac, le samedi 15 juin

Le 31 mai 2013

Aujourd'hui, je suis allé faire un tour à la librairie aurillacoise Point Virgule, l'occasion de remarquer que le JVBook est présent en vitrine, idéalement situé ! Il a été malicieusement placé dans le coin des Sébastien, calé entre le dernier livre de Patrick Sébastien, et le bouquin tiré du film Belle et Sébastien, inspiré de la série éponyme. Cette fameuse série télé, diffusée au début des années 70, a influencé toute une génération de parents qui ont prénommé leur petit garçon Sébastien, dont votre serviteur 🙂

A l'intérieur, en face de l'entrée, une pile d'une douzaine de JVBooks semblent arbitrer le combat des stars entre Line Renaud et feu Georges Moustaki. On ne peut pas le rater !

Merci à la librairie Point Virgule pour cette belle visibilité. Je serai d'autant plus ravi d'y retourner le samedi 15 juin, mais cette fois-ci pour une séance de dédicaces toute la journée.
Venez nombreux ! 🙂

Commentaires

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  1. Ric

    le 31 mai 2013

    Dommage c’est encore loin ( 5h en voiture :'( )

  2. Lightman

    le 31 mai 2013

    Oui un peu loin pour une dédicace 🙂

  3. DevilStar

    le 6 juin 2013

    Salut, je voudrais savoir s’il y aura des dédicaces sur Clermont ?

  4. Lightman

    le 6 juin 2013

    A ce jour, ce n’est pas prévu. Mais si on m’invite, j’irai avec plaisir 🙂

  5. GoogleBuzz

    le 8 juin 2013

    Dommage, c’est trop loin 🙁
    Y a d’autres villes de prévues?

  6. Lightman

    le 8 juin 2013

    eh non, ce sera vraisemblablement un one shot, mon jubilé en quelques sortes ! 🙂

  7. GoogleBuzz

    le 8 juin 2013

    Dommage :/
    Merci pour ta réponse !

  8. DMG

    le 15 juin 2013

    Alors, la journée a été productive ?

  9. Lightman

    le 15 juin 2013

    Salut DMG,
    Oui journée très sympa, j’ai été très bien accueilli, les gens de la librairie Point Virgule sont adorables. J’ai rencontré pas mal de monde et j’ai donc dédicacé le JVBook tranquillement sans m’ennuyer une minute. En fait, je n’ai pas vu la journée passer !

  10. Kay

    le 5 juillet 2013

    Hello, désolé si tu as déjà donné une réponse, mais je suis sur ipad, et je pensais trouver une version compatible, elle existe ?

  11. Lightman

    le 6 juillet 2013

    @Kay> Une version iPad était bien prévue, mais visiblement elle n’a pas été réalisée 🙁
    Il te reste heureusement une possibilité :
    1) Télécharger la version Kindle :
    http://www.amazon.fr/Jeuxvideo-com-Une-Odyss%C3%A9e-Interactive-ebook/dp/B00CY0FN92/ref=sr_1_1?s=digital-text&ie=UTF8&qid=1373130106&sr=1-1&keywords=pissavy
    2) La lire sur ton iPad avec le logiciel Kindle prévu à cet effet :
    http://www.amazon.fr/gp/feature.html?ie=UTF8&docId=1000539783

  12. Kay

    le 8 juillet 2013

    Merci pour l’astuce. En effet j’ai pris la version kindle, puis je suis passé par l’application avec le logiciel. Je l’ai lu sur iPhone car mon ipad n’est pas chez moi.
    Tout ceci fut fort intéressant ! Je l’ai lu en deux fois. Pas mal d’anecdotes, et je suis fan des « coulisses de », c’est à dire que je suis moins intéressé par les phénomènes que par l’histoire et les secrets de leur succès.
    J’ai eu l’impression de retrouver certains de tes billets vus sur ce blog.
    J’ai bien aimé ta transparence, allant jusqu’à évoquer la répartition des parts pour chaque associé.
    Une seule fois tu as cité une entité sans l’identifier clairement. Cela concerne ce site web qui avait fait une arrivée marquante parmi les plus consultés grâce à d’autres plates-formes parallèles. J’ai trouvé dommage que tu ne cites pas son nom car même s’il peut être clair pour beaucoup, certains comme moi d’ailleurs ne sont pas forcément au courant.
    La seule partie du livre où j’ai eu du mal est le début du chapitre sur l’ère Gameloft après le rachat de JV. Très très technique pour moi, et bien trop orienté business et finances pour que je reste concentré 😉 Toute la partie sur la recherche d’un repreneur qui précédait était en revanche très clair et captivante.
    Enfin, ce passage n’était peut être pas si long, l’effet « iPhone » augmentant le nombre de slides de façon considérable était sans doute trompeur.
    J’ai relevé quelques points ou interrogations tout au long du livre :
    1) Le livre et ton blog ont toujours dégagé en toi un côté entrepreneur indéniable, celui de trouver le bon filon pour rapporter de l’argent. Tu sembles même davantage incité par l’enjeu de la rentabilité que la rente elle-même, comme si c’était finalement un défi à relever (ex : le logiciel de gestion sportive que tu as vite abandonné lorsque l’on t’a fait savoir qu’il visait un public trop « ciblé »). Je suis donc convaincu que tu as toujours eu la fibre de l’entrepreneur « repreneur » de projet, et que JV.com n’était au final qu’un « accident » heureux dans la mesure où tu as pu joindre l’utile à l’agréable, car c’était une passion en plus d’une activité.
    Tout ceci pour en venir au fait que j’ai été surpris de constater que tu appréhendais la création d’entreprise, qui était inévitable tant ton projet commençait à décoller. Ce n’était pour toi pas dans la « culture familiale » et tu avais toujours pensé finir fonctionnaire ou salarié. Je trouve que cette vision était vraiment paradoxale par rapport au profil que tu semblais dégager jusque là. Peut-être la peur de se lancer dans le grand bain !
    2) J’ai également été conforté dans mon avis selon lequel les possibilités de développement d’une activité se voit décuplées lorsque l’on est jeune et sans responsabilité familiale et que, là encore paradoxalement, c’est à peine lancé dans la vie active, sans la moindre expérience, qu’il faut se presser de prendre des risques, car on ne pourra pas se le permettre plus tard. Ceci se vérifie lorsque tu évoques la différence entre JV.com et Ov******. Ces derniers regroupaient de simples salariés qui faisaient leur travail, alors que d’un autre côté, vous n’aviez pas d’horaires, travailliez sur votre temps libre et pouviez ainsi dégager des plus-values d’efficacité que leur structure ne pourrait jamais atteindre. Et si l’on n’est pas célibataire ou du moins parent, si l’on n’a pas d’énorme charge (familiale et financière), on peut se permettre ce défi, autrement on se retrouve vite très limité…
    3) J’ai été assez surpris par ton associé « Stoub » qui revient tout au long du livre et les nombreuses évolutions techniques qui lui ont été confiées depuis le début du projet. Logiciels, programmes, développement de BDD, migration Sun/Linux… Il semble avoir été un vrai génie technique, et je pense que tu as eu beaucoup de chance pour le coup. Car il en faut de peu pour qu’un projet ne s’arrête. Tu aurais très bien pu faire face à l’une des nombreuses péripéties techniques sans qu’il n’ait les compétences pour la traiter. Et à la genèse d’un projet, si tu avais du investir plus qu’il n’en fallait à un instant T, ton ascension aurait pu se voir bloquée. Parfois dans la vie, un rien suffit pour que tout soit chamboulé et ce Stoub qui était mécaniquement sollicité à chaque obstacle les a franchit un à un.
    4) Concernant la reprise par Ubisoft. En effet ils vous ont laissé une indépendance concernant la notation de leurs jeux et vous ne subissiez pas de pression. Mais je me posais une question toute bête. Qu’en est-il de l’espace publicitaire par exemple lors de la sortie d’un jeu? Ma question est peut-être stupide, mais je me demandais comment faisait ubisoft pour faire la promotion d’un jeu sur JV.com quand il en était le propriétaire.
    5) Toujours dans le même registre. Si j’ai bien compris, Hi-media gérait justement la vente d’espace publicitaires sur JV.com. Lorsqu’ils ont racheté JV.com, vous étiez leur plus gros clients et ils gagnaient ainsi la sécurité de ne pas vous perdre. Mais du coup, comment est gérée la vente d’espace à partir du moment où ils sont les propriétaires ? Désolé encore si ça parait idiot mais pour moi, Hi-media s’est toujours chargé de revendre votre espace publicitaire (de vous trouver des annonceurs en gros). Donc théoriquement ils le vendaient un certain prix, et JV.com et Hi-media se partageaient cette rémunération. Mais le procédé reste-il le même une fois l’acquisition de Hi-media. De la même façon, avec vos relations dans le monde vidéo-ludique ne pouviez vous pas à partir d’un certain moment, gérer vous même la publicité sur votre site (sans intermédiaire finalement) ?
    6) Concernant l’Etajv au tout début de l’histoire, tu nous dis que des magazines commençaient à leur reprendre dans leur revue ce qui était pour toi un élément déclencheur pour le rendre populaire. Est-ce que la reprise de ton fichier était entendue ou bien c’était sans te concerter ? Car son utilisation était gratuite si tant est que l’on n’utilise pas le fichiers à des fins commerciales, or accompagner son magazine de la disquette, c’est une façon de gagner plus de lecteurs. Bon je chipote car tu y as gagné en visibilité 🙂
    Enfin je reviens sur l’anecdote du type qui est venu une matinée et qui n’est jamais revenu de sa pause déjeuner, en voyant que d’autres personnes t’avais annoncé qu’il avait fait le même coup sans jamais régler son loyer, je me suis dit que j’espère tout de même que vous avez écarté la thèse de l’enlèvement 😉
    Je pense que tout est dit, désolé pour le pavé, n’hésite pas à me censurer si tu préfères réserver certains points que j’ai évoqués uniquement aux lecteurs.

  13. Lightman

    le 8 juillet 2013

    Salut Kay,
    Alors, je réponds à ton interrogation sur le nom du site qui trichait « légalement » sur ses stats Nielsen. Il s’agissait de jeuxvideopc.com qui agrégeait dans ses chiffres, les stats de jeuxvideoflash.com (et un autre site que j’ai oublié). Il déclarait l’audience globale de ses trois sites sous le seul nom jeuxvideopc.com 🙂
    1) Je crois que c’est moins la peur de se lancer dans le grand bain que ma méconnaissance totale du monde de l’entreprise à l’époque. Mais il est certain que mes projets de jeunesse (fanzines, démos, jeux) m’ont peu à peu insufflé le goût d’entreprendre.
    2) Cet aspect est très important. Pour entreprendre en mettant tous les chances de son côté, il faut y passer beaucoup de temps. Donc, ça impacte sur le temps passé à d’autres activités. Or, c’est quand on est jeune qu’on a le plus de temps 🙂
    3) Stoub a été un élément clé pour la réussite du projet. C’est mon Steve Wozniak ! Je ne lui confiais d’ailleurs pas vraiment de travaux (pour reprendre ta formulation), c’est plutôt lui qui proposait des trucs la plupart du temps !
    J’ai rencontré très peu de gens aussi doués en info que Stoub à l’âge qu’il avait lors du lancement de jeuxvideo.com (20 ans je crois).
    4) Ubisoft achetait la pub à notre régie publicitaire Hi-Media comme tout autre éditeur de jeux, avec les mêmes conditions.
    Seule Gameloft, du fait d’achats de pubs récurrents sur jeuxvideo.com (ça a bien changé depuis), avait obtenu d’Hi-Media de pouvoir nous acheter la pub en direct, c’est à dire sans payer la commission de la régie.
    5) Après le rachat par Hi-Media, la régie a continué à commercialiser l’espace de jeuxvideo.com exactement comme avant, avec les mêmes conditions et le même taux de régie. La seule chose qui a un peu changé, c’est que Hi-Media avait désormais beaucoup plus intérêt à vendre la pub sur jeuxvideo.com que sur un site qui ne lui appartenait pas. Par conséquent, je crois que le rachat par HIM nous a bénéficié sur ce point (même si auprès de ses sites en portefeuille, ce n’est pas un argument qui était mis en avant bien sûr!).
    6) La plupart des magazines inséraient l’ETAJV sur leur CD suite à un envoi de ma part. Mais comme l’ETAJV devenait de plus en plus populaire, certains magazines l’ont ensuite repris sans nous demander. Les conditions de diffusion (Freeware) les y autorisaient, et j’en étais ravi ! J’étais tout excité comme un Facebooker aujourd’hui qui compte ses « j’aime » et ses commentaires 🙂
    7) Je n’avais pas pensé à la thèse de l’enlèvement !
    Cela dit, quand tu te fais enlever, tu ne vides pas les armoires pour prendre toutes tes affaires avant de partir (ce qu’il avait fait au foyer de jeunes travailleurs d’Aurillac).
    Merci beaucoup d’avoir pris le temps de rédiger ce long feed-back, ça fait plaisir !